La pêche du brochet en lac
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- nightvibesBrochet en étang
La pêche du brochet en lac
Dim 4 Jan 2015 - 15:14
Depuis un petit moment que je voulais faire un petit Topo sur la pêche du brochet en lac. Ceux qui ont un peu suivi mes sorties ont déjà une bonne idée de la façon dont j’aborde cette pêche passionnante et parfois ingrate.
Nul besoin de présenter ce poisson même si son comportement revêt encore bien des mystères. Victime d’idées reçues, c’est un formidable régulateur, il est un acteur essentiel à la bonne santé d’un plan d’eau puisqu’il s’attaque en priorité aux proies malades. Il est opportuniste et agressif ce qui permet parfois d’arriver à le « déclencher » même lorsqu’il n’a pas réellement faim. Des leurres fonctionnent mieux que d’autres dans ces cas là nous y reviendrons. Quand il n’est pas en chasse, le brochet se tient soit à proximité immédiate de son garde mangé.
Soit à l’affût derrière un obstacle ou au contraire loin de toute sollicitation, du bruit et de tout ce qui pourrait le déranger, un peu au milieu de nulle part, parfois en mouvement. Ce sont souvent les plus gros et les plus compliqués à aborder.
Tous les brochets sur un même plan d’eau n’ont pas le même comportement et ne se situent pas aux mêmes endroits dans la couche d’eau. J’ai pu vérifier que sur un secteur les brochets chassent durant des créneaux précis. Ces créneaux sont plus ou moins long en fonction de la température de l’eau (plus l’eau est chaude et plus il digère vite) son idéal se situe entre 16 et 18 C°, la facilité qu’il a à s’alimenter (beaucoup ou peu de proies). La difficulté est d’être au bon endroit au bon moment ce que nous permet le sondeur à condition de savoir interpréter les informations qu’il nous donne.
Les résultats des anciens qui pêchent aux vifs et qui vont dans « leurs coins » n’en n’ont pas et sont souvent réguliers, comme les pêcheurs à la traine. Pourquoi ? Par ce qu’il y a des endroits meilleurs que d’autres, cassures, substrats, plateau et en définitive même sans sondeur de part les résultats obtenus on peut vite se rendre compte que c’est une bonne zone. Le vif travaillant seul à force de rester au bon endroit on ne loupera pas le fameux créneau d’activité pour peu d’être patient. Pour la traine c’est un peu la même chose, c’est du hasard, ce n’est pas ce qu’on recherche à la pêche au leurre. L’inconvénient de ces techniques c’est que la pluparts des zones sont changeantes en fonction de différents facteurs et qu’un spot peu être déserté 10 mois sur 12 et ça ils ne peuvent pas le savoir. De gros poissons sont pris de la sorte et un peu par la force des choses, prendre un gros sujet un jour ne signifie pas grand-chose, mais rentrer régulièrement même des poissons moyens et un signe beaucoup plus pertinent.
Pour la pêche au leurre (principalement au leurre souple pour leur polyvalence à travailler toutes les couches d’eaux) il existe statistiquement une « pêche », un leurre, une couleur, une animation qui fera rentrer plus de poissons. Parfois il faut tout combiner et cela peu prendre du temps surtout lorsque vous ne disposez que d’une seule canne, quand à d’autres moments tout marche et rien ne sort du lot. C’est ce que les compétiteurs appellent le « pattern », il faut bien garder à l’esprit que les marques jouent beaucoup là-dessus mais sur le terrain beaucoup de leurres se ressemblent en définitive. Je reste persuadé qu’il s’agit souvent d’une affaire d’animation, de taille et de couleur plus que de marque du leurre. Il n’existe pas de leurre miracle qui fera mouche à chaque fois, mais il en existe qui sont plus adaptés que d’autres en fonction des diverses situations.
Trouver les zones de chasse est donc un travail obligatoire pour s’assurer une régularité pour les pêcheurs aux leurres. La lecture de l’eau (présence de vifs en surface) du terrain d’éventuelles chassent nécessite de l’observation. Au sondeur on va chercher les bancs de vifs et éventuellement les brochets qui trainent aux alentours. Ils sont parfois totalement invisibles, collés sur le fond ou en sub surface ce qui nous conduit dés fois à tourner un peu en rond.
L’idéal est de combiner power fishing et assauts de spots durant une même sortie. Lancer loin et battre un maximum de terrain est primordial, il faut donc un matériel adapté capable de propulser des leurres de plus de 100gr à plus de 50m. C’est primordiale quand on pêche la flotte à la recherche des pélagiques, et des brochets en mouvement. Les leurres que j’utilise le plus sont toute la gamme des ripples du 13 au 20 ils brassent peu d’eau et sont parfait en verticale et pour les brochets difficiles. Les shad GT du 13 au 28 pour des poissons agressifs, chasses et début de saison. Les Esox toy pour pêcher les gros échos suspendus et cibler les gros poissons en général. Mon combo favori le ripple 20cm tête plombée de 25gr.
Le plus souvent je procède ainsi :
_ Je sonde si je ne connais pas encore les zones riches en fourrages et je détermine entre 2 et 4 zones en fonction du temps de pêche.
_Si les zones sont proches entre elles et que je dispose de beaucoup de temps, je ratisse un peu entre elles l’œil sur le sondeur. Rien ne vous empêche de vous arrêter sur des échos intéressants en chemin.
_ Je tourne sur les zones sélectionnées afin de trouver un éventuel pattern, jamais dans le même sens et en prenant soins de laisser reposer le spot entre les différents passages si je n’enregistre pas de touches.
La persévérance et le mental joue énormément car tout peu se déclencher en très peu de temps et il faut constamment se tenir prêt.
Les animations :
On connait tous le cranking ou linéaire qui consiste à ramener lentement son shad « tout droit ».
Le stop and Go ou l’animation au moulinet et celle que j’utilise le plus. Combinée avec le linéaire lent et quelques soutient de leurre lors des stops, cela permet souvent de déclencher les brochets. Une ou 2 accélérations peuvent décider également nos compagnons de jeux. Mais attention de ne toutefois pas faire n’importe quoi quand même.
Les leurres d’animation comme les tubes et autres shads à palette sont une catégorie à part et s’animent par une succession de grandes tirées sèches entrecoupées de relâchés libres.
En procédant ainsi on repousse un peu plus loin le hasard et on s’offre un max de garanties d’être là ou il faut quand il faut. Pour vous donner des chiffres sur les lacs de Gérardmer, Xonrupt-Longemer et Pierre Percée (en fin de saison uniquement) j’aurai totalisé pour cette année 2014 un peu plus de 70 sorties pour un total de prés de 150 brochets dont une grosse moitié était maillée.
Le plus simple étant parfois d’associer les paroles aux actes, je vous invite donc quand vous le souhaitez à venir me faire un petit coucou si l’envie vous en dit et que vous avez envie d’approfondir ces techniques.
Je vous donne donc rendez vous en 2015, qui comportera 2 objectifs majeurs :
Métrer dans 5 lacs différents (Gérardmer, Xonrupt, Pierre Percée, Plobsheim et le Léman) et hisser un 120 + dans les Vosges.
En attendant le mois de Mars je vous souhaite pour ceux qui en ont la possibilité de jolies prises et d’agréables moments au bord de l’eau.
Merci à Cédric, John57, barberousse, baba, Eric57, Pêchestar, jean-mi, Jonathan, Simon88, silou, vivien, greg57, davedu57, régis67, grzeskow, le canardeur, stream, dideus57, N’boné54, domi, J-paul 57, et tous ceux que j’ai oublié pour avoir fait vivre mes reports ainsi que pour vos commentaires aux top.
A bientôt,
#pechedubrochet
Nul besoin de présenter ce poisson même si son comportement revêt encore bien des mystères. Victime d’idées reçues, c’est un formidable régulateur, il est un acteur essentiel à la bonne santé d’un plan d’eau puisqu’il s’attaque en priorité aux proies malades. Il est opportuniste et agressif ce qui permet parfois d’arriver à le « déclencher » même lorsqu’il n’a pas réellement faim. Des leurres fonctionnent mieux que d’autres dans ces cas là nous y reviendrons. Quand il n’est pas en chasse, le brochet se tient soit à proximité immédiate de son garde mangé.
Soit à l’affût derrière un obstacle ou au contraire loin de toute sollicitation, du bruit et de tout ce qui pourrait le déranger, un peu au milieu de nulle part, parfois en mouvement. Ce sont souvent les plus gros et les plus compliqués à aborder.
Tous les brochets sur un même plan d’eau n’ont pas le même comportement et ne se situent pas aux mêmes endroits dans la couche d’eau. J’ai pu vérifier que sur un secteur les brochets chassent durant des créneaux précis. Ces créneaux sont plus ou moins long en fonction de la température de l’eau (plus l’eau est chaude et plus il digère vite) son idéal se situe entre 16 et 18 C°, la facilité qu’il a à s’alimenter (beaucoup ou peu de proies). La difficulté est d’être au bon endroit au bon moment ce que nous permet le sondeur à condition de savoir interpréter les informations qu’il nous donne.
Les résultats des anciens qui pêchent aux vifs et qui vont dans « leurs coins » n’en n’ont pas et sont souvent réguliers, comme les pêcheurs à la traine. Pourquoi ? Par ce qu’il y a des endroits meilleurs que d’autres, cassures, substrats, plateau et en définitive même sans sondeur de part les résultats obtenus on peut vite se rendre compte que c’est une bonne zone. Le vif travaillant seul à force de rester au bon endroit on ne loupera pas le fameux créneau d’activité pour peu d’être patient. Pour la traine c’est un peu la même chose, c’est du hasard, ce n’est pas ce qu’on recherche à la pêche au leurre. L’inconvénient de ces techniques c’est que la pluparts des zones sont changeantes en fonction de différents facteurs et qu’un spot peu être déserté 10 mois sur 12 et ça ils ne peuvent pas le savoir. De gros poissons sont pris de la sorte et un peu par la force des choses, prendre un gros sujet un jour ne signifie pas grand-chose, mais rentrer régulièrement même des poissons moyens et un signe beaucoup plus pertinent.
Pour la pêche au leurre (principalement au leurre souple pour leur polyvalence à travailler toutes les couches d’eaux) il existe statistiquement une « pêche », un leurre, une couleur, une animation qui fera rentrer plus de poissons. Parfois il faut tout combiner et cela peu prendre du temps surtout lorsque vous ne disposez que d’une seule canne, quand à d’autres moments tout marche et rien ne sort du lot. C’est ce que les compétiteurs appellent le « pattern », il faut bien garder à l’esprit que les marques jouent beaucoup là-dessus mais sur le terrain beaucoup de leurres se ressemblent en définitive. Je reste persuadé qu’il s’agit souvent d’une affaire d’animation, de taille et de couleur plus que de marque du leurre. Il n’existe pas de leurre miracle qui fera mouche à chaque fois, mais il en existe qui sont plus adaptés que d’autres en fonction des diverses situations.
Trouver les zones de chasse est donc un travail obligatoire pour s’assurer une régularité pour les pêcheurs aux leurres. La lecture de l’eau (présence de vifs en surface) du terrain d’éventuelles chassent nécessite de l’observation. Au sondeur on va chercher les bancs de vifs et éventuellement les brochets qui trainent aux alentours. Ils sont parfois totalement invisibles, collés sur le fond ou en sub surface ce qui nous conduit dés fois à tourner un peu en rond.
L’idéal est de combiner power fishing et assauts de spots durant une même sortie. Lancer loin et battre un maximum de terrain est primordial, il faut donc un matériel adapté capable de propulser des leurres de plus de 100gr à plus de 50m. C’est primordiale quand on pêche la flotte à la recherche des pélagiques, et des brochets en mouvement. Les leurres que j’utilise le plus sont toute la gamme des ripples du 13 au 20 ils brassent peu d’eau et sont parfait en verticale et pour les brochets difficiles. Les shad GT du 13 au 28 pour des poissons agressifs, chasses et début de saison. Les Esox toy pour pêcher les gros échos suspendus et cibler les gros poissons en général. Mon combo favori le ripple 20cm tête plombée de 25gr.
Le plus souvent je procède ainsi :
_ Je sonde si je ne connais pas encore les zones riches en fourrages et je détermine entre 2 et 4 zones en fonction du temps de pêche.
_Si les zones sont proches entre elles et que je dispose de beaucoup de temps, je ratisse un peu entre elles l’œil sur le sondeur. Rien ne vous empêche de vous arrêter sur des échos intéressants en chemin.
_ Je tourne sur les zones sélectionnées afin de trouver un éventuel pattern, jamais dans le même sens et en prenant soins de laisser reposer le spot entre les différents passages si je n’enregistre pas de touches.
La persévérance et le mental joue énormément car tout peu se déclencher en très peu de temps et il faut constamment se tenir prêt.
Les animations :
On connait tous le cranking ou linéaire qui consiste à ramener lentement son shad « tout droit ».
Le stop and Go ou l’animation au moulinet et celle que j’utilise le plus. Combinée avec le linéaire lent et quelques soutient de leurre lors des stops, cela permet souvent de déclencher les brochets. Une ou 2 accélérations peuvent décider également nos compagnons de jeux. Mais attention de ne toutefois pas faire n’importe quoi quand même.
Les leurres d’animation comme les tubes et autres shads à palette sont une catégorie à part et s’animent par une succession de grandes tirées sèches entrecoupées de relâchés libres.
En procédant ainsi on repousse un peu plus loin le hasard et on s’offre un max de garanties d’être là ou il faut quand il faut. Pour vous donner des chiffres sur les lacs de Gérardmer, Xonrupt-Longemer et Pierre Percée (en fin de saison uniquement) j’aurai totalisé pour cette année 2014 un peu plus de 70 sorties pour un total de prés de 150 brochets dont une grosse moitié était maillée.
Le plus simple étant parfois d’associer les paroles aux actes, je vous invite donc quand vous le souhaitez à venir me faire un petit coucou si l’envie vous en dit et que vous avez envie d’approfondir ces techniques.
Je vous donne donc rendez vous en 2015, qui comportera 2 objectifs majeurs :
Métrer dans 5 lacs différents (Gérardmer, Xonrupt, Pierre Percée, Plobsheim et le Léman) et hisser un 120 + dans les Vosges.
En attendant le mois de Mars je vous souhaite pour ceux qui en ont la possibilité de jolies prises et d’agréables moments au bord de l’eau.
Merci à Cédric, John57, barberousse, baba, Eric57, Pêchestar, jean-mi, Jonathan, Simon88, silou, vivien, greg57, davedu57, régis67, grzeskow, le canardeur, stream, dideus57, N’boné54, domi, J-paul 57, et tous ceux que j’ai oublié pour avoir fait vivre mes reports ainsi que pour vos commentaires aux top.
A bientôt,
#pechedubrochet
- 69AlexisBrochet en étang
Re: La pêche du brochet en lac
Dim 4 Jan 2015 - 15:45
Super, j'ai tout lu, c'est très intéressant même si ne ne pratique pas la même pêche que toi
Moi c'est du bord et sans sondeur. (Float tube pour la prochaine ouverture mais sans sondeur)
Trouver les bon spot du bord est plus difficile du coup je me rabat sur les herbiers qui restent une valeur sûre, qu'est-ce que tu en penses?
Moi c'est du bord et sans sondeur. (Float tube pour la prochaine ouverture mais sans sondeur)
Trouver les bon spot du bord est plus difficile du coup je me rabat sur les herbiers qui restent une valeur sûre, qu'est-ce que tu en penses?
- nightvibesBrochet en étang
Re: La pêche du brochet en lac
Dim 4 Jan 2015 - 16:12
Merci Alex,
Du bord il n'y à pas 36 solutions. OBSERVER
Cela s'apparente à la pêche en étang ou gravière, comme tu l'as judicieusement remarqué, la plupart de temps c'est une pêche de poste (arbre mort, roselière, massif d'algues, pierrier...etc.) En tout cas c'est la plus productive et c'est là qu'il faut s'orienter. Pour le reste c'est du hasard mais si le plan d'eau n'est pas immense tu auras vite fait de ratisser au large.
J'imagine que là ou tu pêches la profondeur n'excède pas 5 ou 6m du coup pas de thermocline (ou très peu) ce qui conditionne tout dans la pêche de lac (partie la plus complexe que je n'ai pas expliqué ci dessus, mais j'y reviendrai lors d'un prochain post). Un brochet peu faire jusqu'à 10m pour dégommer un leurre qui lui plait, par conséquent la réel équation que tu dois résoudre est quel est le pattern du jour. Je rappel que pattern inclus leurre + animation
En espérant t'avoir éclairé,
Du bord il n'y à pas 36 solutions. OBSERVER
Cela s'apparente à la pêche en étang ou gravière, comme tu l'as judicieusement remarqué, la plupart de temps c'est une pêche de poste (arbre mort, roselière, massif d'algues, pierrier...etc.) En tout cas c'est la plus productive et c'est là qu'il faut s'orienter. Pour le reste c'est du hasard mais si le plan d'eau n'est pas immense tu auras vite fait de ratisser au large.
J'imagine que là ou tu pêches la profondeur n'excède pas 5 ou 6m du coup pas de thermocline (ou très peu) ce qui conditionne tout dans la pêche de lac (partie la plus complexe que je n'ai pas expliqué ci dessus, mais j'y reviendrai lors d'un prochain post). Un brochet peu faire jusqu'à 10m pour dégommer un leurre qui lui plait, par conséquent la réel équation que tu dois résoudre est quel est le pattern du jour. Je rappel que pattern inclus leurre + animation
En espérant t'avoir éclairé,
- 69AlexisBrochet en étang
Re: La pêche du brochet en lac
Dim 4 Jan 2015 - 16:39
Merci pour ta réponse!
Oui là où je pêche c'est pas très profond, sauf pour un étang qui sert d'intermédiaire entre la Rhône et les agricultures avec des pompes. Le plan d'eau est minuscule mais la profondeur va jusqu'a 20m autour des pompes, je ne pêche pas cette zone sauf pour trouver des banc de perches de temps en temps mais comme tu l'as dit là c'est vraiment du hasard.
Oui là où je pêche c'est pas très profond, sauf pour un étang qui sert d'intermédiaire entre la Rhône et les agricultures avec des pompes. Le plan d'eau est minuscule mais la profondeur va jusqu'a 20m autour des pompes, je ne pêche pas cette zone sauf pour trouver des banc de perches de temps en temps mais comme tu l'as dit là c'est vraiment du hasard.
- CarnalorAdministrateur
Re: La pêche du brochet en lac
Dim 4 Jan 2015 - 16:57
Super article sur la pêche en lac
De sacrés objectifs pour 2015, je suis impatient de te lire
De sacrés objectifs pour 2015, je suis impatient de te lire
_________________
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- babaSilure en rivière
Re: La pêche du brochet en lac
Dim 4 Jan 2015 - 18:04
Merci du partage nightvibes. !
C'est cool cette mentalité.
En espérant que cette année tu nous fasse de super récit.
C'est cool cette mentalité.
En espérant que cette année tu nous fasse de super récit.
- N'BONé54Sandre en lac
Re: La pêche du brochet en lac
Dim 4 Jan 2015 - 18:57
Très bel article, intéressant et précis !
Les objectifs sont élevés c'est bien, nous suivrons cela avec attention !
Bonne saison à venir !
Les objectifs sont élevés c'est bien, nous suivrons cela avec attention !
Bonne saison à venir !
- Simon88Sandre en lac
Re: La pêche du brochet en lac
Dim 4 Jan 2015 - 19:41
Salut L'Vosgien,
Super article, on sent le pêcheur méthodique, qui réfléchit et qui ne laisse rien au hasard. En plus tu partage ton savoir et ça ce n'est pas donné à tout le monde
On attend encore cette saison de belles photos de poutres venant de nos sombres lacs Vosgiens, mais en attendant il va falloir patienter un peu !
Super article, on sent le pêcheur méthodique, qui réfléchit et qui ne laisse rien au hasard. En plus tu partage ton savoir et ça ce n'est pas donné à tout le monde
On attend encore cette saison de belles photos de poutres venant de nos sombres lacs Vosgiens, mais en attendant il va falloir patienter un peu !
- sergioMSandre en lac
Re: La pêche du brochet en lac
Dim 4 Jan 2015 - 20:12
Beau post, bravo, peut être à l'occase au bord de l'eau
- silouPêcheur de lacs et rivières
Re: La pêche du brochet en lac
Dim 4 Jan 2015 - 20:20
Tres bien dit et tres bien fait mon gars félicitations
- grzeskowSilure en rivière
Re: La pêche du brochet en lac
Lun 5 Jan 2015 - 9:16
Bel article.
Au moins on sait ce qu'on peut te souhaiter pour la nouvelle année.
En bonus, si tu veux de faire un brochet à madine ... tu peux faire signe..
Au moins on sait ce qu'on peut te souhaiter pour la nouvelle année.
En bonus, si tu veux de faire un brochet à madine ... tu peux faire signe..
- nightvibesBrochet en étang
Re: La pêche du brochet en lac
Lun 5 Jan 2015 - 11:01
Merci à vous d’avoir pris le temps de lire mon article…
Voici la suite et sans doute la partie la plus complexe et la plus intéressante, l’étude de la thermocline est son incidence sur la vie aquatique.
A un instant T l’eau d’un lac n’est jamais homogène, il existe 4 zones bien distinctes qu’il convient d’analyser pour pouvoir comprendre et anticiper la migration des poissons.
La 1er se situe en surface (entre 0 et 3m selon la clarté de l’eau) c’est la couche la plus changeante puisqu’elle est directement au contact de l’air, du vent et de la pluie.
La 2em et la 3em (épilimnion et hypolimnion) sont séparées par ce que l’on appel la thermocline. Il s’agit de la couche d’eau la plus stable. La couche d'eau chaude en dessous (hypolimnion) en hiver s’inverse au fur et à mesure de l’élévation des températures. On assiste de ce fait à 2 inversions des couches au cours de la saison de pêche car le phénomène se reproduit à l'inverse lorsque cette fois ci l'eau se refroidit. Ce que le pêcheur doit absolument prendre en compte si il veut pouvoir anticiper la tenue des poissons. La dernière est la zone morte (pas toujours présente).
Les poissons vont donc migrer afin d’être le plus souvent possible dans la couche stable qui constitue en plus du confort thermique l’assurance de garder un métabolisme stable afin de dépenser le moins d’énergie possible.
A la sortie de l’hiver l’eau de surface se réchauffe très vite, c’est le moment de la fraie. Les poissons vont migrer des profondeurs pour se poster à proximité des frayères. Durant toute la fraye la plupart des poissons vont rester sur les bords et profiter de cette eau qui se réchauffe rapidement, les gros sujets seront les 1er à repartir un peu plus au large dans l’épilimnion et dans la thermocline et ce jusqu'à l’automne. Tant que les gardons n’ont pas finis de frayer on peut néanmoins trouver quelques beaux sujets restés à l’affût. Comme la nature est bien faite c’est le moment du boum planctonique qui va servir de garde mangé pour les juvéniles de toutes espèces, troublant ainsi l’eau de surface et augmentant sa facilité à se réchauffer.
Petit à petit les poissons (ceux qui nous intéressent les gros) vont totalement déserter cette zone qui se réchauffe maintenant trop vite. Ils y reviennent par moment, soit pour chasser, soit pour forcer leur digestion.
L’été et les deux pièces commencent à pointer le bout de leur nez !!! Les blancs montent en surface dans la 1ere couche ou se trouve le plus de nourriture, les perches commencent à se suspendre dans la thermocline et dans l’épilimnion pour capter les éclosions alors que l’hypolimnion et devenue quasiment déserte. C’est le moment ou les brochets sont les plus mobiles, ils airent dans la thermocline et dans l’épilimnion souvent juste à la limite de la 1er couche, ils sont de ce fait idéalement placés pour intercepter les perches (dessous) et les blancs qui se trouvent au dessus. Ils ne restent jamais très longtemps en surface (le temps d’une chasse frénétique, ou encore une fois pour forcer leur digestion) c’est le moment idéal pour leur présenter les leurres d’animations qui vont balayer toute l’épilimnion et la thermocline de haut en bas.
L’automne arrive et toute cette soupe se mélange à nouveau, à ce moment là les brochets sont partout, et même parfois sur les bords. C’est le meilleur moment (septembre, octobre) pour les pêcher car en plus de leur positionnement plus accessible, ils doivent commencer à faire des réserves pour l’hiver. Les femelles ont commencé de produire leurs œufs et cela demande une alimentation riche et régulière.
Vive le vent d’hiver et les cotions !!! C’est le moment le plus compliqué à pêcher. La soupe c’est stabilisée à nouveau, et la zone de confort se situe maintenant dans l’hypolimnion les poissons deviennent apathiques et ne s’alimentent presque plus. Il faut savoir que le brochet et une des seules espèces à pouvoir rester immobile sans dépenser de calories ou très très peu. Sa pêche devient hasardeuse, il est temps de ranger les cannes. Par exemple à Pierre percée j’ai commencé par toucher fin octobre dans 10m puis 13m et enfin finir par ne prendre des touches qu’entre 18 et 22m début décembre.
D’autres facteurs peuvent perturber ce schéma mais il reste valable pour un gros pourcentage des brochets. Présence de courants, de sel (zone morte), eutrophisation de fond, lac de barrage, population de corégones, lottes etc… Il va falloir s’adapter aux lieux de pêche mais quand on à comprit ça, on à toutes les infos pour rectifier le tir.
Voila pourquoi je n’accorde pas la même valeur aux brochets de gravières ou d’étangs, sans pour autant les dénigrer mais forcé de constater que par exemple un buster y sera pêchant toute l’année alors qu’en lac il va falloir s’adapter constamment pour exploiter la couche d’eau la plus productive.
C’est une pêche que je trouve passionnante de par sa complexité, ou chaque erreur se paye cache par un capot. Mais qu’elle satisfaction éprouvée quand on arrive enfin à anticiper et prédire ce poisson fantastique qu’est le brochet. Plusieurs fois cette année j’ai réussi ce tour de force que j’ai d’ailleurs toujours partagé avec d’autres et qui leur à permis de capturer à plusieurs reprises des poissons que j’avais annoncé, c’est une réelle fierté plus que si je les avais capturé moi-même.
J’espère avoir été clair dans ma description, n’hésitez pas à me poser des questions ou apporter des précisions, des témoignages car beaucoup de questions demeurent encore à ce jour sans réponse. Je ne maitrise pas tout (je ne maîtriserai jamais tout) et il s’agit là d’une interprétation de mes observations et de mon expérience plus que d’une affirmation.
Bonne lecture et à bientôt,
Voici la suite et sans doute la partie la plus complexe et la plus intéressante, l’étude de la thermocline est son incidence sur la vie aquatique.
A un instant T l’eau d’un lac n’est jamais homogène, il existe 4 zones bien distinctes qu’il convient d’analyser pour pouvoir comprendre et anticiper la migration des poissons.
La 1er se situe en surface (entre 0 et 3m selon la clarté de l’eau) c’est la couche la plus changeante puisqu’elle est directement au contact de l’air, du vent et de la pluie.
La 2em et la 3em (épilimnion et hypolimnion) sont séparées par ce que l’on appel la thermocline. Il s’agit de la couche d’eau la plus stable. La couche d'eau chaude en dessous (hypolimnion) en hiver s’inverse au fur et à mesure de l’élévation des températures. On assiste de ce fait à 2 inversions des couches au cours de la saison de pêche car le phénomène se reproduit à l'inverse lorsque cette fois ci l'eau se refroidit. Ce que le pêcheur doit absolument prendre en compte si il veut pouvoir anticiper la tenue des poissons. La dernière est la zone morte (pas toujours présente).
Les poissons vont donc migrer afin d’être le plus souvent possible dans la couche stable qui constitue en plus du confort thermique l’assurance de garder un métabolisme stable afin de dépenser le moins d’énergie possible.
A la sortie de l’hiver l’eau de surface se réchauffe très vite, c’est le moment de la fraie. Les poissons vont migrer des profondeurs pour se poster à proximité des frayères. Durant toute la fraye la plupart des poissons vont rester sur les bords et profiter de cette eau qui se réchauffe rapidement, les gros sujets seront les 1er à repartir un peu plus au large dans l’épilimnion et dans la thermocline et ce jusqu'à l’automne. Tant que les gardons n’ont pas finis de frayer on peut néanmoins trouver quelques beaux sujets restés à l’affût. Comme la nature est bien faite c’est le moment du boum planctonique qui va servir de garde mangé pour les juvéniles de toutes espèces, troublant ainsi l’eau de surface et augmentant sa facilité à se réchauffer.
Petit à petit les poissons (ceux qui nous intéressent les gros) vont totalement déserter cette zone qui se réchauffe maintenant trop vite. Ils y reviennent par moment, soit pour chasser, soit pour forcer leur digestion.
L’été et les deux pièces commencent à pointer le bout de leur nez !!! Les blancs montent en surface dans la 1ere couche ou se trouve le plus de nourriture, les perches commencent à se suspendre dans la thermocline et dans l’épilimnion pour capter les éclosions alors que l’hypolimnion et devenue quasiment déserte. C’est le moment ou les brochets sont les plus mobiles, ils airent dans la thermocline et dans l’épilimnion souvent juste à la limite de la 1er couche, ils sont de ce fait idéalement placés pour intercepter les perches (dessous) et les blancs qui se trouvent au dessus. Ils ne restent jamais très longtemps en surface (le temps d’une chasse frénétique, ou encore une fois pour forcer leur digestion) c’est le moment idéal pour leur présenter les leurres d’animations qui vont balayer toute l’épilimnion et la thermocline de haut en bas.
L’automne arrive et toute cette soupe se mélange à nouveau, à ce moment là les brochets sont partout, et même parfois sur les bords. C’est le meilleur moment (septembre, octobre) pour les pêcher car en plus de leur positionnement plus accessible, ils doivent commencer à faire des réserves pour l’hiver. Les femelles ont commencé de produire leurs œufs et cela demande une alimentation riche et régulière.
Vive le vent d’hiver et les cotions !!! C’est le moment le plus compliqué à pêcher. La soupe c’est stabilisée à nouveau, et la zone de confort se situe maintenant dans l’hypolimnion les poissons deviennent apathiques et ne s’alimentent presque plus. Il faut savoir que le brochet et une des seules espèces à pouvoir rester immobile sans dépenser de calories ou très très peu. Sa pêche devient hasardeuse, il est temps de ranger les cannes. Par exemple à Pierre percée j’ai commencé par toucher fin octobre dans 10m puis 13m et enfin finir par ne prendre des touches qu’entre 18 et 22m début décembre.
D’autres facteurs peuvent perturber ce schéma mais il reste valable pour un gros pourcentage des brochets. Présence de courants, de sel (zone morte), eutrophisation de fond, lac de barrage, population de corégones, lottes etc… Il va falloir s’adapter aux lieux de pêche mais quand on à comprit ça, on à toutes les infos pour rectifier le tir.
Voila pourquoi je n’accorde pas la même valeur aux brochets de gravières ou d’étangs, sans pour autant les dénigrer mais forcé de constater que par exemple un buster y sera pêchant toute l’année alors qu’en lac il va falloir s’adapter constamment pour exploiter la couche d’eau la plus productive.
C’est une pêche que je trouve passionnante de par sa complexité, ou chaque erreur se paye cache par un capot. Mais qu’elle satisfaction éprouvée quand on arrive enfin à anticiper et prédire ce poisson fantastique qu’est le brochet. Plusieurs fois cette année j’ai réussi ce tour de force que j’ai d’ailleurs toujours partagé avec d’autres et qui leur à permis de capturer à plusieurs reprises des poissons que j’avais annoncé, c’est une réelle fierté plus que si je les avais capturé moi-même.
J’espère avoir été clair dans ma description, n’hésitez pas à me poser des questions ou apporter des précisions, des témoignages car beaucoup de questions demeurent encore à ce jour sans réponse. Je ne maitrise pas tout (je ne maîtriserai jamais tout) et il s’agit là d’une interprétation de mes observations et de mon expérience plus que d’une affirmation.
Bonne lecture et à bientôt,
- silouPêcheur de lacs et rivières
Re: La pêche du brochet en lac
Lun 5 Jan 2015 - 18:30
Dés que l'on approfondie ça devient compliqué mais aussi quel plaisir de prendre du poisson quand on pense savoir ou ils sont
C'est la pour moi que la touche set plus importante que la prise même si la prise est la finalité
Comme en rivière chercher et trouver LE bon remoud
Bravo a toi pour ton étude
C'est la pour moi que la touche set plus importante que la prise même si la prise est la finalité
Comme en rivière chercher et trouver LE bon remoud
Bravo a toi pour ton étude
- babaSilure en rivière
Re: La pêche du brochet en lac
Lun 5 Jan 2015 - 19:46
Merci pour ces info.
Mais je trouve ça sur le net, du coup cette image est réel. ?
Car tu nous dit que " la 2ieme et la 3ieme couche s'appelle epilimnion et hypolimnion"
Et donc en hiver les couche s'inverse non. ?
Mais je trouve ça sur le net, du coup cette image est réel. ?
Car tu nous dit que " la 2ieme et la 3ieme couche s'appelle epilimnion et hypolimnion"
Et donc en hiver les couche s'inverse non. ?
- broc54Perche en canal
Et pour Madine.
Lun 5 Jan 2015 - 20:10
Toutes ces infos sont très intéressantes, mais pour le lac de madine cela fonctionne comment pour ces couches d'eau. La majeur partie du lac a un fond inférieur à 3 métres. Y a t il une stratégie particulière selon les saisons ?
- nightvibesBrochet en étang
Re: La pêche du brochet en lac
Mar 6 Jan 2015 - 9:52
Exactement Silou prendre déjà des touches signifie que l'on touche au but et que l'on est pas loin de trouver "la pêche".
Oui c'est ça Baba (le métalimnion c'est la thermocline) elles s'inversent au printemps et en hiver (deux fois par an). J'ai juste un peu simplifié pour ne pas être trop pompeux !!! Ce qui est réellement important c'est de comprendre la migration dans son ensemble.
Je n'ai jamais pêché Madine et d'autres pourront sans doute être de meilleurs conseils, mais je suppose qu'il doit y avoir des fosses ou des endroits plus profonds qui servent de refuge en hiver et au plus fort de l'été. Ce qui ne signifie pas que les faibles profondeurs soient désertes. J'aurai tendance à explorer les zones de faibles profondeurs au moment le plus chaud et lorsqu'il y a un coup de soleil en hiver. Le matin et le soir en été. (je ne résonne que pour les gros spécimens).
Il semblerait que ce lac possède également des massifs de Potamot capable d'abriter des poissons presque toute l'année.
Plus le Lac est profond et plus les mouvements d'eau et donc de poissons sont importants. Je pêche Gérardmer 38m, Xonrupt 34m et Pierre Percée 78m.
Il faut toujours essayer de se mettre à la place du poisson, cependant la pêche n'est pas une science exacte et c'est tant mieux.
Oui c'est ça Baba (le métalimnion c'est la thermocline) elles s'inversent au printemps et en hiver (deux fois par an). J'ai juste un peu simplifié pour ne pas être trop pompeux !!! Ce qui est réellement important c'est de comprendre la migration dans son ensemble.
Je n'ai jamais pêché Madine et d'autres pourront sans doute être de meilleurs conseils, mais je suppose qu'il doit y avoir des fosses ou des endroits plus profonds qui servent de refuge en hiver et au plus fort de l'été. Ce qui ne signifie pas que les faibles profondeurs soient désertes. J'aurai tendance à explorer les zones de faibles profondeurs au moment le plus chaud et lorsqu'il y a un coup de soleil en hiver. Le matin et le soir en été. (je ne résonne que pour les gros spécimens).
Il semblerait que ce lac possède également des massifs de Potamot capable d'abriter des poissons presque toute l'année.
Plus le Lac est profond et plus les mouvements d'eau et donc de poissons sont importants. Je pêche Gérardmer 38m, Xonrupt 34m et Pierre Percée 78m.
Il faut toujours essayer de se mettre à la place du poisson, cependant la pêche n'est pas une science exacte et c'est tant mieux.
- tintin55Silure en rivière
Re: La pêche du brochet en lac
Mar 6 Jan 2015 - 15:16
Madine , le plus profond c'est 11m entre le port de Nonsard et la restitutionbroc54 a écrit:Toutes ces infos sont très intéressantes, mais pour le lac de madine cela fonctionne comment pour ces couches d'eau. La majeur partie du lac a un fond inférieur à 3 métres. Y a t il une stratégie particulière selon les saisons ?
ensuite de la restitution jusque devant la mise à l'eau de Mont sec on passe de 10m à 6m sur plusieurs centaine de mètres
les 3m se trouve sur les plateaux comme ceux a coté de l'ile et le prolongement de la pointe aux chênes
voici une carte pour illustrer
A+ tintin
- welsPêcheur de lacs et rivières
Re: La pêche du brochet en lac
Mar 6 Jan 2015 - 15:24
le problème à Madine en été-automne, c'est les herbiers qui souvent tapissent les fonds sur une grande épaisseur, de sorte que la profondeur pêchable se restreint d'année en année... avec l'envasement progressif du lac.
- tintin55Silure en rivière
Re: La pêche du brochet en lac
Mar 6 Jan 2015 - 15:34
trop cool l'article
quand je pêchais au vif l'été (eau surface 23 à 25°) je mettais les chevesne au niveau de la thermocline , 50cm trop bas ils crevaient (environ 6m maxi ), toutes les touches partaient à l'horizontal même celles des sandres
a+ tintin
quand je pêchais au vif l'été (eau surface 23 à 25°) je mettais les chevesne au niveau de la thermocline , 50cm trop bas ils crevaient (environ 6m maxi ), toutes les touches partaient à l'horizontal même celles des sandres
a+ tintin
- nightvibesBrochet en étang
Re: La pêche du brochet en lac
Mar 6 Jan 2015 - 15:50
Donc il y a bien une thermo sur Madine que j'imagine tu n'as pas de mal à la détecter grâce à notre Elite 7 Tintin. Merci pour ces précisions Messieurs.
Je suppose qu'il y a donc une zone morte liée à la dégradation des végétaux sur le fond provoquant une eutrophisation (mortalité des vifs) et cet envasement.
Voila un très bon exemple oui il à fallu s'adapter tout en prenant en compte l'importance des couches d'eaux.
Je suppose qu'il y a donc une zone morte liée à la dégradation des végétaux sur le fond provoquant une eutrophisation (mortalité des vifs) et cet envasement.
Voila un très bon exemple oui il à fallu s'adapter tout en prenant en compte l'importance des couches d'eaux.
- tintin55Silure en rivière
Re: La pêche du brochet en lac
Mar 6 Jan 2015 - 16:01
il y a de ça une dizaine d'années donc pas sondeur top niveau
par contre cet été au lac de Charme on voyait bien la thermocline sur l'Elite 7 , le poisson était juste à la limite , en dessous rien aucun écho
a+ tintin
par contre cet été au lac de Charme on voyait bien la thermocline sur l'Elite 7 , le poisson était juste à la limite , en dessous rien aucun écho
a+ tintin
Re: La pêche du brochet en lac
Mar 6 Jan 2015 - 16:46
Excellent article Nightvibes .
J'essayerais de mettre cela en application à Madine cette année, on verra si c'est applicable avec le peu de fond présent. J'y reprend ma carte cette année, 4 ans après ma dernière saison là bas ... Jusque là je me contentais de pécher les bordures d'herbiers, suffisant pour avoir des touches mais avec une taille moyenne de prises assez faible; beaucoup de brochetons sur ces postes ...
J'essayerais de mettre cela en application à Madine cette année, on verra si c'est applicable avec le peu de fond présent. J'y reprend ma carte cette année, 4 ans après ma dernière saison là bas ... Jusque là je me contentais de pécher les bordures d'herbiers, suffisant pour avoir des touches mais avec une taille moyenne de prises assez faible; beaucoup de brochetons sur ces postes ...
- silouPêcheur de lacs et rivières
Re: La pêche du brochet en lac
Mar 6 Jan 2015 - 17:36
Bordure d'herbier avec bonne thermo clim ça c'est de la bombe
Et puis arrêtez de causer des lacs comme cela vous allez me faire regretter la rivière Moselle
Et puis arrêtez de causer des lacs comme cela vous allez me faire regretter la rivière Moselle
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