Quelle couleur de leurre choisir?

Une question qu'on se pose souvent, quelle couleur de leurre choisir?

Il y a beaucoup de choses à prendre en compte:
- le temps est t'il sombre ou ensoleillé 
- la couleur de l'eau 
- la densité des particules dans l'eau 
- les périodes de crues
- pêche en pleine journée ou au coucher/  lever du soleil

Ensuite en cumulant les différentes données on sait à peu près quelles couleurs choisir mais ce n'est pas toujours une généralité. 

En arrivant sur un poste en condition normale je me fie souvent à la couleur de l'eau et j'essaie de proposer un leurre coloris naturel ressemblant à la couleur de l'eau ou du fond. Ca sera souvent une nuance de vert ou de marron.

Sur un temps ensoleillé et eau claire,  toujours du coloris naturel ainsi que des coloris plus transparent avec des paillettes pour bien imiter les écailles des poissons.

Sur une eau un peu brouillée et un temps plus sombre je vais prendre des coloris plus flashy comme du chartreux, du firetiger, du blanc ou même orange. Ce qui ne veut pas dire que c'est la solution car parfois il faudra revenir sur du naturel plus sombre qui pourra faire la différence.

Lever et coucher du soleil,  je prends des leurres qui se voit bien, souvent chartreux, jaune flash ainsi que des coloris UV.

En période de crue, encore des coloris flashy mais également du noir, du marron et du rose. Il y a beaucoup de retours comme quoi le noir serait la couleur qui se voit le mieux dans les eaux en crues. 

Concernant la pêche du brochet,  quand ces derniers sont actifs et agressifs, je vais plus facilement mettre un firetiger même par un temps ensoleillé car ça a souvent tendance à déclencher des attaques. 

Comme je l'ai dit plus haut, ce n'est pas une généralité, par exemple j'ai souvent fait du sandre sur du naturel alors qu'il faisait bien noir.
J'espère que ces quelques pistes pourront vous aider dans vos choix de couleurs

N'hésitez pas à  nous faire part de votre expérience concernant les différentes couleurs 

Bonjour à tous,

Vaste question, Comme tout le monde je regarde la couleur de l'eau, la densité des particules et les conditions atmosphériques.

Je commence très souvent par des couleurs naturelles, comme je suis un pur et dur du Rapala, c'est soit la couleur S (argent, dos noir, ventre blanc) ou ROL ou encore PEL (perche live), si je n'ai pas d'attaques dans la demi heure, je passe sur du doré G (doré, dos noir, ventre orange) ou P (perche mais avec le ventre orange), et toujours en eau clair j'aime aussi les couleurs SMB.

Par eau teinté je n'hésite pas a prendre des teintes UV ou assez foncé si je n'ai pas d'attaques, je passe sur du jaune pétant. Rapala vient de sortir une teinte presque noir, je ne l'ai pas encore essayé (ça sera pour la prochaine saison).

Les bleues fonctionnent très bien en eau clair et teintées !!! surprenant non ?

Anecdote :début janvier, j'ai fait une sortie avec une eau claire, un temps couvert bien gris, j'ai eue cinq attaques dont trois poissons sortis de l'eau en moins de 3/4 d'heure avec une couleur différente de leurre par poisson (grosse perche et brochets) mais toujours le même leurre !!! Encore une situation surprenante non ? Le lendemain toujours avec le même leurre (XRap Twitchin) il n'y a que la couleur SCRR (Scaled Roach = gardon ecaillé qui a mon avis n'est pas très naturelle) qui a déclenché les touches.

Ne pas hésiter a essayer, je crois que c'est le mieux a faire.

Cordialement

Dans ma boite , ai toujours pour m'adapter au mieux :du naturel-du firetiger-du chartreuse-du rose-du blanc ; avec ou sans paillette (pas vu la différence) ; mais si je vais au bass mes craws seront sombres (watermelon & co )  car les eaux landaises sont rarement cristallines comme dans le quart nord-est...
Si je retourne dans ma Savoie natale , je prendrai du naturel et toutes les déclinaisons translucides dos bleu ou dos vert mais toujours un firetiger et une déclinaison "perche".
Adishatz

Les coloris imitation perche ou firetiger fonctionnent toujours bien, quelque soit le type de leurre. J'ai souvent des réticences à utiliser des leurres aux coloris vraiment sombres, car avec moi ils ont généralement moins de succès que les coloris plus clairs ou flashy.

Comme j'utilise quelques octopus en ce moment ils sont de couleur gobies (marron)
L'idée fut bonne jusqu'à Noel et depuis plus rien (compteur 2021 pas encore ouvert ) 

Lors de la dernière montée d'eau j'ai vu se faire des sandres avec des shads vert chartreux seule couleurs que j'ai vu marcher 

Je démarre très souvent mes pêches avec des couleurs naturels et du blanc !
Ensuite, ce sera le fire-tiger, chartreuse et Rose

Quand l'eau est claire, des couleurs sombres allant jusqu'au noir

Et pour finir, c'est au petit bonheur la chance par rapport à mon inspiration 

C’est plutôt complexe les couleurs de leurre. Il y a pas mal de paramètres qui jouent.
Il y a d’autres points auxquels je fais attention : la profondeur de pêche, la température, le type de leurre.
Parfois tout est lié je trouve. Par exemple en hiver pêcher plus profond est souvent nécessaire, et plus on descend plus le panel des couleurs visibles se réduit dû au manque de lumière, ce qui peut être accentué en plus avec la turbidité de l’eau, et ces pêches plus profondes guident par ailleurs le choix des leurres.
 
J’ai souvent des couleurs qui correspondent à une somme de paramètres, que j’ai préalablement validé par des résultats, que je remets en pratique d’une année sur l’autre, et j’essaye de compléter petit à petit pour avoir un maximum de sets préétabli de leurre/couleurs.
C’est toujours agréable, après avoir passé du temps à se creuser la tête, de voir que quelque chose marche de manière répétitive sur les poissons, car parfois ils nous laissent tellement dubitatifs sur ce qu’ils voudraient bien manger…
 
A de nombreuses reprises, j’ai vu à quel point certaines associations de leurres/couleurs pouvaient être efficaces sur des périodes plus ou moins longues (de quelques jours à plusieurs semaines).
C’est parfois très tranché à certaines saisons, en automne par exemple j’utilise quasi bout à bout un bladed-jig fait d’une jupe mêlant du blanc, du translucide, une pointe de noir, jaune et marron, avec un trailer gris pailleté (donc on va dire quelque chose d’assez naturel) / et un spinnerbait noir et rouge… C’est le grand écart, pourtant çà marche quasi successivement.

Voici un texte qui traine sur mon ordi , je vous le partage , je ne connais plus l'auteur , je mets donc des guillemets et je cite (faisant aussi de la plongée depuis des années j'ai personnellement constaté ces filtrations de lumière et couleur en fonction de la luminosité/turbidité/profondeur ) , bonne lecture :


"Comment les poissons voient les couleurs :
 

A chaque printemps, les étalages  des magasins se remplissent des dernières nouveautés, des leurres aux couleurs innombrables, conçus pour attirer d’avantage l’attention des pêcheurs que celle des poissons. La plupart des boîtes à pêche sont remplies de leurres aux couleurs aussi improbables que voyantes pour l’œil humain. Chaque cession de pêche soulève un dilemme quasi insurmontable lorsque vient l’instant du choix de la couleur du leurre.

 Cependant, certains principes scientifiques expliquant la vision des couleurs et les principes de propagation des ondes lumineuses en milieu aqueux (dans l’eau) peuvent nous guider dans ce choix cornélien des couleurs.

La plupart des poissons voient les couleurs. Comme chez les humains, la rétine de l'œil d'un poisson contient deux types de cellules: les cônes et les bâtonnets.

 - Les cônes sont les cellules qui discernent les couleurs. Ils ont besoin d’une certaine luminosité pour être exploité.  
 - Les bâtonnets ne différencient pas les couleurs, mais sont les éléments sensibles à l’intensité lumineuse.

 C’est le cerveau qui filtre et assemble les informations fournies par les cônes et les bâtonnets pour en faire une image en couleur ou non.

  Les yeux de la plupart des poissons d'eau douce, sont pourvues à la fois de bâtonnets et de cônes, bien que les espèces qui se nourrissent la nuit comme le sandre ou les poissons vivant à de grandes profondeurs aient d’avantage de bâtonnets leur offrant une sensibilité accrue à la lumière  par rapport aux autres espèces.

 La recherche scientifique suggère que les poissons « diurnes » comme par exemple ; la truite, le Black Bass et le saumon sont plus sensibles aux couleurs que les poissons ‘nocturnes’ ou fortement luminophobes  comme le sandre et le silure. Des études américaines ont montré que la truite arc-en-ciel et le saumon ont une vision des couleurs similaire à celle des humains. Ils peuvent distinguer des couleurs complémentaires et différencier jusqu’à 24 teintes spectrales. D'autres études ont montré que la truite fario est capable de se concentrer sur les objets proches et éloignés en même temps et peuvent voir clairement différentes couleurs à différentes distances.
 
Comment la lumière se comporte dans l'eau :

Le rayonnement lumineux se comporte différemment dans l'eau que dans l'air.
  Les différentes couleurs sont définis par des longueurs d'ondes différentes; depuis les rouges, avec la plus grande longueur d'onde, aux oranges, jaunes, verts, bleus et aux indigos, et enfin aux violettes, avec la longueur d'onde visible la plus courte.
Il n’est pas prouvé que les poissons d’eaux douces voient les ultraviolets.

  Lorsque la lumière traverse une eau claire (pure), une partie de son énergie est absorbée, les plus grandes longueurs d'onde étant absorbées en premier. Ainsi, les couleurs plus chaudes (rouge, orange, jaune) se dé-saturent progressivement et paraissent donc plus sombre lorsque le leurre gagne en profondeur.   

La lumière rouge est presque complètement absorbée dans les 6 à 8 premiers mètres.

 L'orange reste visible un peu plus profond de 10 à 14 mètres  et le jaune de 19 à 23 mètres, tandis que le vert et le bleu restent visibles aussi profondément que la lumière pénètre ou presque.
  Une eau plus claire permet à la lumière de pénétrer à de plus grandes profondeurs.
L'intensité lumineuse diminue également avec la profondeur.
 À 15 mètres, un leurre jaune apparaîtra toujours jaune, mais n'apparaîtra pas aussi lumineux (clair) qu'à 6 mètres.
Alors que le rouge peut être la première couleur à disparaître dans les eaux claires (limpides) des lacs de montagne.

Dans des eaux troubles, comme les embouchures de rivières, cet effet n’est plus vrai du tout.
L’ordre de disparition des couleurs n’est plus le même que dans les eaux claires et pures.
 Les bleus disparaissent en premier, les verts et les rouges conservent leur teinte à de plus grandes profondeurs.

 Aux profondeurs extrêmes là où la lumière est très faibles, un leurre blanc se distinguera mieux qu'un leurre bleu ou vert.

  Les produits commerciaux conçus pour refléter toute lumière (toutes teintes) qui les frappe rendent également les leurres plus visibles.

 Par temps nuageux, les couleurs qui composent la lumière naturelle ne pénètrent pas aussi profondément que par beau temps.  

Au crépuscule, à mesure que l'intensité lumineuse diminue, le rouge est la première couleur à disparaître, suivie de l'orange, du jaune, du vert et du bleu.

 Lorsque l'intensité lumineuse totale diminue, seules les informations provenant des bâtonnets de l'œil du poisson sont  prit en considération par son cerveau et le poisson ne peut plus distinguer les couleurs.

  A la tombée de la nuit, les pêcheurs peuvent choisir un leurre « brillant » pour refléter toute lumière résiduelle ou même un leurre qui brille dans l’obscurité. Dans le noir, seules les odeurs et les vibrations attirent les poissons de loin mais la vision est tout de même utilisée à très courte distance.

  À l'aube, lorsque l'intensité lumineuse augmente, les cônes des yeux des poissons redeviennent efficaces et ils peuvent à nouveau distinguer les couleurs. Les Bleus, verts, jaunes, oranges et enfin rouges apparaissent à leurs yeux.

  À l'aube, près de la surface, un leurre rouge apparaît sous une forme sombre contre un ciel s’éclaircissant. À mesure que le ciel devient plus clair, le rouge ne contraste plus aussi bien avec le ciel et le pêcheur devrait expérimenter d'autres couleurs.
  La lumière affecte également le mouvement des poissons fourrages. Ils peuvent monter et descendre dans la colonne d'eau en réponse à la lumière croissante et décroissante, ce qui affecte la distribution des carnassiers. Par exemple, en lac,  l’alose remontera des abysses en réponse à la localisation matinale du plancton. Les prédateurs suivront les aloses et autres poissons fourrages jusqu'à la surface. "



[size=16]Avec tout ça ne devrait on pas avoir toujours la bonne couleur ? 
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Adishatz

Très intéressant tout ça,  merci à tous pour votre participation et aux futurs participants à cette discussion

C'est sur ce genre de sujets qu'on se rend compte qu'il y a beaucoup à apprendre sur les poissons.

Je crois que c'est un article comme celui-ci et peut-être même exactement celui-là que j'avais lu il y a déjà quelques temps. C'est une bonne chose de l'avoir mis ici  Merci à toi brochet113.
 
On peut aller loin dans les explications concernant les couleurs, mais souvent elles vont de paire avec un leurre, un mode de pêche, des conditions au-dessus ou sous la surface de l'eau, et l'activité des différents poissons composant le milieu.
 
C'est utile d'avoir ces informations là sur les couleurs, parce que çà guide les choix à faire quant aux variations qu'on va proposer à partir de ces bases-là.
Effectivement par exemple, si l’on prend en considération que la turbidité de l’eau en rivière est rarement nulle, mais varie plus ou moins, on sait déjà du coup qu’on va pouvoir décliner certaines couleurs, voir même insérer plusieurs couleurs, pour optimiser la visibilité de son leurre. Et on va aussi du coup creuser encore en prenant en compte la luminosité extérieure (son intensité, mais aussi sa température de couleur).

Pour ceux qui regardent parfois les compétitions de pêche aux USA (bassmaster, flw, etc – et j’en profite pour ceux qui ne l’aurait déjà fait d’aller faire un petit tour comme çà pour se rendre compte, car avec le live streaming on peut même y assister en direct) ou encore certaines vidéos sur youtube, vous avez peut-être déjà vu des pêcheurs venir mettre des coups de marqueurs sur les leurres, pour changer légèrement, opacifier, ou moucheter la couleur d’un leurre, et nombres de nos leurres sont également pourvus de plusieurs couleurs. Il y a parfois des subtilités à trouver à partir des bases d’utilisation des coloris pour augmenter l’efficacité de son leurre. Et il y a donc un nombre conséquent et varié de combinaisons à trouver en fonction des conditions dans lesquelles on pêche.

J’aime bien par exemple composer mes spinnerbaits et bladed-jig moi-même, car en partant de 2 bases de leurres qui fonctionnent à de nombreuses périodes de l’année, on peut se permettre avec des coûts modérés, et facilement, d’expérimenter, adapter, personnaliser tout un tas de couleurs (y compris de couleurs de palettes, et même de formes de palettes). On peut aller plus loin encore, même si de fait çà devient de plus en plus technique, en faisant ses propres coloris de jerkbaits (même les minnow), crank, ou en craftant ses propres leurres souples…


Pour les leurres UV, j’avoue que je n’ai aucun recul dessus, je les découvre à peine d’ailleurs. J’ai fait l’acquisition il y a 2 semaines d’un modèle de crank avec coloris UV, mais vu les conditions en ce moment, le coloris ne colle pour le coup absolument pas avec les conditions actuelles d’eaux claires et froides. Est-ce que vous pouvez un peu en parler, car je vois que vous êtes 2 au moins déjà à les avoir mentionnés, Carnalor et kiki88 ? Luminosité basse, eaux teintés, c’est ce qui ressort de vos posts. Avez-vous sur ces coloris UV des couleurs maîtresses justement et quelles sont-elles ? Avez-vous comparé deux leurres au coloris similaires ou identiques sur une même session, l’un avec peinture UV, l’autre sans, et avez-vous constaté une différence d’efficacité ?

HELLO.
Pour ma part je prend le leurre qui me sauve souvent le black minnow de chez fiiish (je sais je saoûle avec)
je dois avoir 8 teintes différentes et le colori kaki  sort souvent du lot et a contrario le blanc aussi des fois les deux ensembles ou un a la fois.

Une autre remarque sur les couleurs est que deux étangs que je fais souvent sur la même session ou pas est que un étang aime les couleurs flashy et l,autre le naturel pourtant ils sont a 200m l'un de l'autre à savoir le 1 du GVO et la Savonniére à Maiziere.

Avez vous aussi une réflexion sur la couleur des palettes or, argent, noir, bleu, à points, rouge....

J'utilise des coloris UV depuis cette année mais je n'ai pas encore assez de retours pour dire si cela apporte réellement un plus. J'ai également mis du vernis UV sur certaines de mes têtes plombées mais pas plus concluant que ca pour le moment.

Bonjour, pour ma part je fais dans le classique par rapport aux informations que j' ai glané quand j' ai commencé la peche du brochet aux leurres. Et j' en suis satisfait : plutot comme Carnalor dans son premier post.

Du coloris naturel (gris-nacré-argenté-"gardon"-"rotengle") par eau claire et temps lumineux,

si la lumière est faible et l' eau claire, plutot du chartreux, blanc et fire tiger, rose, mais je peux revenir au naturel rapidement si je n' ai aucun résultat.

Dans une eau laiteuse chargée en micro particules, du blanc, du flashy, fire tiger

Par contre je ne peche pas avec des coloris sombres voir noirs

Depuis début janvier, les quelques poissons ont été pris avec du blanc ou nacré dans une eau relativement claire par faible luminosité.

rem57-54 tu posais la question des couleurs de palettes, alors je te dirais que c’est un sujet plutôt délicat à aborder car souvent entre plusieurs pêcheurs personne n’est d’accord sur leurs choix.
Pour parler des palettes de spinnerbaits ou de bladed-jigs (chatterbait), car je ne pêche plus beaucoup à la cuillère tournante (bien que cette année je les ai sorties quelques fois et avec succès), j’ai quelques pistes qui me guident pour leur utilisation, mais c’est plutôt personnel comme avis.
Dans une proportion majoritaire de cas, le nikel (argent) est bien. En condition de temps voilé, il offre beaucoup de reflets en captant bien la lumière. Sur des temps plus lumineux, il peut permettre d’imiter les reflets des ablettes et autres poissons blancs, et si l’eau est relativement claire, présenter un spinner avec des palettes en nikel et une jupe faite de coloris clair peut bien marcher (idem pour les bladed-jigs). Sur des pêches situées juste au-dessus de la limite de visibilité due à la turbidité, çà marche aussi très bien par effet de reflets vers les couches d’eau plus basses. Mais à contrario, parfois c’est « trop » de reflets, et çà ne marche pas du tout.

Les palettes or, ont des reflets moins agressifs, mais réagissent également bien à des lumières chaudes (fin de journée d’été par exemple, ou certains matins). Elles présentent aussi l’avantage à certaines saisons d’imiter la robe légèrement dorée de certains poissons (chevesnes, gardons…). Parfois elles font vraiment bonne association avec les jupes foncées et les trailers foncés, mais c’est vraiment dépendant des cas : d’ailleurs je trouve que ça fonctionne effectivement mieux lorsqu’on ne pêche pas très profond et que l’eau est assez claire et chaude.

Pour les palettes colorées, tout dépend, car il y a des coloris métallisés, et d’autres plus opaques. Il y a aussi les coloris holographiques. L’effet de reflets sur les premières et certaines fois sur les dernières est présent, mais pas sur les secondes. Je n’ai pas encore testé les couleurs métallisées et assez peu les holographiques, mais je pense qu’elles peuvent bien servir dans certaines conditions lorsque les palettes en nikel sont trop agressives (il faudra que j’en essaye plus pour me faire une opinion plus complète). Pour les secondes, je les réserve surtout lorsque les palettes nikel sont trop brillantes, ou que les poissons se méfient, voir sont tous planqués dans des obstacles et bougent peu (j’avais utilisé un bladed-jig cette saison avec une palette tiger red, un trailer noir, et je balançais çà au raz des obstacles peu profond en le laissant tomber au fond, et au démarrage de récupération çà tapait, j’en ai fait plusieurs d’affilés pendant quelques jours comme çà, alors que j’avais fait la même chose avec un coloris similaire mais une palette nikel et çà ne fonctionnait pas excessivement bien, et en alternant les deux, la palette red tiger c'est avérée être effectivement plus productive à ce moment là).
Aussi lorsque la turbidité est forte, les particules empêchant la propagation des reflets, les couleurs deviennent intéressantes (couleurs fluos, voir du noir aussi) pour que le poisson fixe bien son attaque à courte distance, car avant tout c’est la vibration qui l’aura guidé jusqu’au leurre. Sur des poissons très actifs aussi çà marche, mais du coup beaucoup de choses marchent dans ces moments-là.

Les palettes cuivrées… Alors là c’est la loterie. Certaines conditions d’eaux lui vont bien (l’eau un peu verte, certaines eaux claires), de même que des conditions de luminosité relativement faibles. Elle est assez versatile je trouve, mais parfois la tenter peut s’avérer productif.

 
Pour les différentes variations de palettes qu’on trouve (effet martelé, effet mouillé, terni, pigmentations, etc..), c’est surtout pour avoir des variations des reflets qu’elles émettent dans le cas des effets de surface, ou ajouter une touche de subtilité pouvant (ou pas) déclencher un peu plus d’agressivité dans le second cas.
Pour le coup, l’Aglia à points rouge, ou la noire à points jaunes, çà me rappelle pas mal de souvenirs étant plus jeune, elles ont pris du poisson elles aussi, mais bon savoir si elles s’avèrent réellement supérieure à une aglia argent ou une noir dans des conditions similaires, j’en mettrais pas non plus ma main au feu   

A noter pour la fabrication des spinnerbaits, il existe des cavaliers (clevis : la partie qui supporte la palette sur l'armature du spinner et permet de faire tourner la palette supérieure dans le cas d'utilisation de 2 palettes) qui permettent un changement rapide de palette. Ça peut être bénéfique pour faire des tests, ou adapter certains leurres. Pour la palette basse ou pour les bladed-jig la question ne se pose pas (anneau brisé dans les deux cas le plus souvent). 



Si vous avez des opinions différentes, ou des cas d'utilisation de telle ou telle couleur de palettes, n'hésitez pas à poster je suis preneur aussi 

anto88 a écrit:Est-ce que vous pouvez un peu en parler, car je vois que vous êtes 2 au moins déjà à les avoir mentionnés, Carnalor et kiki88 ? Luminosité basse, eaux teintés, c’est ce qui ressort de vos posts. Avez-vous sur ces coloris UV des couleurs maîtresses justement et quelles sont-elles ? Avez-vous comparé deux leurres au coloris similaires ou identiques sur une même session, l’un avec peinture UV, l’autre sans, et avez-vous constaté une différence d’efficacité ?

Il y a quelques couleurs bien spécifique qui m'ont donnés de bon résultats, dans des conditions de couleurs d'eau et atmosphériques similaires, dans des plans d'eaux différents.
Conditions : eaux assez teintés, temps clairs et ensoleillé, profondeur de 80 cm jusqu'à 3 m et plus, références des couleurs (toujours Rapala) GGIU (ça ressemble à une perche avec un dominance beige et brun clair) et l'autre c'est 5W-50UV (Dominance de Brun foncé)
Ces deux couleurs mon servies plusieurs fois de sauve bredouille, car aucunes attaques avec les couleurs plus traditionnelles, et je n'était pas le seul au bord de l'eau ou sur l'eau a ne rien prendre, et a chaque fois en désespoir, l'idée d'essayer la teinte UV, et très souvent au bout de trois lancers, une attaque.
Néanmoins les autres couleurs UV que je possède et qui sont plutôt bien "flashi" du genre rose fluo et jaune ou vert fluo etc (toujours de rapala) ne m'ont pas franchement convaincu...

Cordialement

Merci de votre retour Carnalor et kiki88. Une affaire à suivre donc...