la Moselle du temps du poète Ausone
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Eric
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- welsPêcheur de lacs et rivières
la Moselle du temps du poète Ausone
Sam 2 Fév 2008 - 22:11
vous connaissez le poète Ausone (ça ne nous rajeunit pas) si non ---> http://fr.wikipedia.org/wiki/Ausone
voici 2 textes où il parle de la Moselle:
http://ugo.bratelli.free.fr/Ausone/Ausone-Moselle.htm
et
http://ugo.bratelli.free.fr/Ausone/VenanceFortunat-Moselle.htm
petit extrait intéressant:
O Naïade qui habites les bords de la Moselle, montre-moi les groupes du troupeau qui porte écaille, et décris-moi ces légions qui nagent dans le sein transparent du fleuve azuré.
Le Meunier écaillé brille parmi les herbes sablonneuses : sa chair très molle est criblée d’arêtes serrées, et il ne peut se conserver plus de six heures pour la table.
La Truite a le dos étoilé de gouttes de pourpre ;
la Loche n’a pas pour nuire la pointe d’une épine,
et l’Ombre légère échappe aux regards par la célérité de sa marche.
Et toi, longtemps ballotté dans les gorges de l’oblique Saravus, où bouillonnent les bouches frémissantes de six piles de pierre, quand tu glisses, ô Barbeau, dans de plus nobles ondes, plus libre en ton essor, tu nages au large. Tu as meilleur goût dans le plus mauvais âge, et de tous les êtres qui respirent, tu es le seul dont la vieillesse ne soit pas sans prix.
Je ne te passerai pas sous silence, ô Saumon, toi dont la chair a l’éclat de la pourpre : du milieu de l’abîme, les coups vagabonds de ta large queue se répètent à la surface, et ton élan caché se trahit sur l’onde endormie. Ta poitrine est cuirassée d’écailles, ton front est lisse : tu peux faire l’ornement d’un repas ambigu, et tu supportes sans te corrompre les. délais d’une longue attente : ta tête est semée de taches remarquables ; ton large ventre tremble sous le poids d’une panse gonflée de graisse.
Et toi, qu’on pêche dans les mers d’Illyrie, dans les flots de Pister aux deux noms, Lotte, toi qu’on devine à l’écume qui surnage, tu passes aussi dans notre océan pour que le large fleuve de la Moselle ne soit point privé d’un hôte aussi célèbre. De quelles couleurs la nature a su te peindre ! Ton dos est marqué de points noirs qu’un cercle jaunâtre entoure. Le long de ta peau lisse s’étend une teinte bleuâtre chargé de graisse jusqu’au milieu du corps, de cette partie jusqu’à l’extrémité de la queue, ta peau est sèche de maigreur.
Toi non plus, délices de nos tables, je ne t’oublierai pas, ô Perche, fille des fleuves comparable aux poissons des mers, et qui seule peux le disputer sans peine au Surmulet pourpré ; car ton goût n’est pas sans saveur : les parties de ton corps charnu se composent de segments divisés par des arêtes.
Là aussi, ce poisson plaisamment désigné par un prénom latin, l’hôte des étangs, l’ennemi acharné des criardes grenouilles, le Brochet, recherche des trous obscurs dans les herbes et la vase. Sans attraits et sans usage pour nos tables, il va bouillir dans les tavernes enfumées de sa vapeur fétide.
Qui ne connaît la verte Tanche, ressource du vulgaire,
et l’Ablette, facile proie des hameçons de l’enfant,
et l’Alose grillée au foyer pour le régal du peuple ?
Et toi, qui participes de deux espèces, qui, sans être ni l’une ni l’autre, es de l’une et de l’autre, toi qui n’es pas encore le Saumon et n’es déjà plus la Truite, tu tiens, Truite saumonée, le milieu entre ces deux poissons, et tu dois avoir, pour être pêchée, la moitié de leur âge.
Il faut te chanter aussi parmi ces enfants du fleuve, toi dont la longueur n’excède pas deux mains sans les pouces, Goujon au corps très gras, arrondi, allongé, mais plus trapu quand ton ventre est gonflé d’oeufs ; Goujon, dont les barbes imitent les tentacules effilés du Barbeau.
A toi mes louanges à présent, gibier de mer, énorme SILURE, au dos empreint des reflets de l’olive actéenne, et que je regarde comme le Dauphin des rivières, à te voir ainsi promener au large ta vaste masse, ne déroulant qu’à peine toute l’étendue de ton grand corps au sein des eaux trop basses et des herbages qui le gênent. Mais quand tu poursuis majestueusement ta marche dans le fleuve, à ta vue les verts rivages, à ta vue la troupe azurée des poissons, à ta vue l’onde limpide s’émerveille. La vague bouillonne, se divise et reflue en courant sur l’une et l’autre rive. Ainsi parfois, dans les gouffres de l’Atlantique, si, poussée par les vents ou par son élan vers la plage, la Baleine refoule les flots qui se déchirent, les vagues surgissent immenses, et les montagnes voisines tremblent de décroître. Mais lui, mais cette douce Baleine de notre Moselle, loin d’être un fléau, est un honneur de plus pour ce grand fleuve.
(des silures déja dans la Moselle à cette époque?)
voici 2 textes où il parle de la Moselle:
http://ugo.bratelli.free.fr/Ausone/Ausone-Moselle.htm
et
http://ugo.bratelli.free.fr/Ausone/VenanceFortunat-Moselle.htm
petit extrait intéressant:
O Naïade qui habites les bords de la Moselle, montre-moi les groupes du troupeau qui porte écaille, et décris-moi ces légions qui nagent dans le sein transparent du fleuve azuré.
Le Meunier écaillé brille parmi les herbes sablonneuses : sa chair très molle est criblée d’arêtes serrées, et il ne peut se conserver plus de six heures pour la table.
La Truite a le dos étoilé de gouttes de pourpre ;
la Loche n’a pas pour nuire la pointe d’une épine,
et l’Ombre légère échappe aux regards par la célérité de sa marche.
Et toi, longtemps ballotté dans les gorges de l’oblique Saravus, où bouillonnent les bouches frémissantes de six piles de pierre, quand tu glisses, ô Barbeau, dans de plus nobles ondes, plus libre en ton essor, tu nages au large. Tu as meilleur goût dans le plus mauvais âge, et de tous les êtres qui respirent, tu es le seul dont la vieillesse ne soit pas sans prix.
Je ne te passerai pas sous silence, ô Saumon, toi dont la chair a l’éclat de la pourpre : du milieu de l’abîme, les coups vagabonds de ta large queue se répètent à la surface, et ton élan caché se trahit sur l’onde endormie. Ta poitrine est cuirassée d’écailles, ton front est lisse : tu peux faire l’ornement d’un repas ambigu, et tu supportes sans te corrompre les. délais d’une longue attente : ta tête est semée de taches remarquables ; ton large ventre tremble sous le poids d’une panse gonflée de graisse.
Et toi, qu’on pêche dans les mers d’Illyrie, dans les flots de Pister aux deux noms, Lotte, toi qu’on devine à l’écume qui surnage, tu passes aussi dans notre océan pour que le large fleuve de la Moselle ne soit point privé d’un hôte aussi célèbre. De quelles couleurs la nature a su te peindre ! Ton dos est marqué de points noirs qu’un cercle jaunâtre entoure. Le long de ta peau lisse s’étend une teinte bleuâtre chargé de graisse jusqu’au milieu du corps, de cette partie jusqu’à l’extrémité de la queue, ta peau est sèche de maigreur.
Toi non plus, délices de nos tables, je ne t’oublierai pas, ô Perche, fille des fleuves comparable aux poissons des mers, et qui seule peux le disputer sans peine au Surmulet pourpré ; car ton goût n’est pas sans saveur : les parties de ton corps charnu se composent de segments divisés par des arêtes.
Là aussi, ce poisson plaisamment désigné par un prénom latin, l’hôte des étangs, l’ennemi acharné des criardes grenouilles, le Brochet, recherche des trous obscurs dans les herbes et la vase. Sans attraits et sans usage pour nos tables, il va bouillir dans les tavernes enfumées de sa vapeur fétide.
Qui ne connaît la verte Tanche, ressource du vulgaire,
et l’Ablette, facile proie des hameçons de l’enfant,
et l’Alose grillée au foyer pour le régal du peuple ?
Et toi, qui participes de deux espèces, qui, sans être ni l’une ni l’autre, es de l’une et de l’autre, toi qui n’es pas encore le Saumon et n’es déjà plus la Truite, tu tiens, Truite saumonée, le milieu entre ces deux poissons, et tu dois avoir, pour être pêchée, la moitié de leur âge.
Il faut te chanter aussi parmi ces enfants du fleuve, toi dont la longueur n’excède pas deux mains sans les pouces, Goujon au corps très gras, arrondi, allongé, mais plus trapu quand ton ventre est gonflé d’oeufs ; Goujon, dont les barbes imitent les tentacules effilés du Barbeau.
A toi mes louanges à présent, gibier de mer, énorme SILURE, au dos empreint des reflets de l’olive actéenne, et que je regarde comme le Dauphin des rivières, à te voir ainsi promener au large ta vaste masse, ne déroulant qu’à peine toute l’étendue de ton grand corps au sein des eaux trop basses et des herbages qui le gênent. Mais quand tu poursuis majestueusement ta marche dans le fleuve, à ta vue les verts rivages, à ta vue la troupe azurée des poissons, à ta vue l’onde limpide s’émerveille. La vague bouillonne, se divise et reflue en courant sur l’une et l’autre rive. Ainsi parfois, dans les gouffres de l’Atlantique, si, poussée par les vents ou par son élan vers la plage, la Baleine refoule les flots qui se déchirent, les vagues surgissent immenses, et les montagnes voisines tremblent de décroître. Mais lui, mais cette douce Baleine de notre Moselle, loin d’être un fléau, est un honneur de plus pour ce grand fleuve.
(des silures déja dans la Moselle à cette époque?)
- EricPêcheur de lacs et rivières
Re: la Moselle du temps du poète Ausone
Sam 2 Fév 2008 - 22:17
Très inspiré ce soir l'ami Wels...
J'ai pus en voir quelques passages...du temps ou le brochet régnait en Maître dans nos eaux...
Heu...en ce qui concerne le silure,je pense qu'il s'agit là d'une adaptation fantaisiste mais je peux me tromper,il est prouvé que dans certaines strates fossiles du miocène dans le bassin du Rhône, les silures sévissaient déjà à de lointaines époques hostiles pour nous pauvres pêcheurs
@+Eric
J'ai pus en voir quelques passages...du temps ou le brochet régnait en Maître dans nos eaux...
Heu...en ce qui concerne le silure,je pense qu'il s'agit là d'une adaptation fantaisiste mais je peux me tromper,il est prouvé que dans certaines strates fossiles du miocène dans le bassin du Rhône, les silures sévissaient déjà à de lointaines époques hostiles pour nous pauvres pêcheurs
@+Eric
- welsPêcheur de lacs et rivières
Re: la Moselle du temps du poète Ausone
Sam 2 Fév 2008 - 22:26
Eric a écrit: de lointaines époques hostiles pour nous pauvres pêcheurs
@+Eric
époques hostiles?
je dirais époques bénies... même en rêve j'ai du mal à imaginer les pêches qu'on aurait pu faire à cette époque dans ces cours d'eau sauvages
- EricPêcheur de lacs et rivières
Re: la Moselle du temps du poète Ausone
Sam 2 Fév 2008 - 22:32
Meme avec de vilaines "bêbêtes" derrière ton arrière-train
Tu n'aurais pas fait le fier...
@+Eric
Tu n'aurais pas fait le fier...
@+Eric
Re: la Moselle du temps du poète Ausone
Sam 2 Fév 2008 - 22:39
Très intéressant ce poète. Truite, ombre, alose, saumon et silure. Peuplement atypique, sauf pour les grands axes migratoires que devait être la moselle à cette époque
Le paragraphe sur le silure est quand même réaliste. Perso je pense qu'il en a vu pour aussi bien le décrire, et à l'époque il y avait pas grande biblio!
Le paragraphe sur le silure est quand même réaliste. Perso je pense qu'il en a vu pour aussi bien le décrire, et à l'époque il y avait pas grande biblio!
- EricPêcheur de lacs et rivières
Re: la Moselle du temps du poète Ausone
Sam 2 Fév 2008 - 23:12
Le deuxième texte et je le précise de Venance Fortunat autre compagnon de galère de Grégoire de Tours.
@+Eric
@+Eric
- tintin55Silure en rivière
Re: la Moselle du temps du poète Ausone
Sam 2 Fév 2008 - 23:39
oui comme quoi il doit être autochtone notre cher Silure
D'ailleurs au début de mes pêches du silure je me suis documenté avec des articles des revues halieutiques et suivant certain article le silure serait présent dans la région depuis 1870
je vous scanne tout ça et je le mets sur le site
a+ tintin
D'ailleurs au début de mes pêches du silure je me suis documenté avec des articles des revues halieutiques et suivant certain article le silure serait présent dans la région depuis 1870
je vous scanne tout ça et je le mets sur le site
a+ tintin
- EricPêcheur de lacs et rivières
Re: la Moselle du temps du poète Ausone
Dim 3 Fév 2008 - 0:01
Oui introduit d'abord en Alsace entre 1860 et 1885 dans le cadre des activités de la pisciculture de Huningue...
@+Eric
@+Eric
- 67Sandre en lac
Re: la Moselle du temps du poète Ausone
Dim 3 Fév 2008 - 17:39
Eric a écrit:Oui introduit d'abord en Alsace entre 1860 et 1885 dans le cadre des activités de la pisciculture de Huningue...
@+Eric
La piscicuture dite de Huningue (qui se trouve en fait à Saint-louis), a été la plaque tournante pour l'introduction de diverses espèces. C'est d'ailleurs dans cette pisciculture que la reproduction artificielle des salmonidés a été mise au point au 19ème siècle.
Cette pisciculture fonctionne toujours, après une grande période d'inactivité, et est gérée actuellement par l'association "Petite Camargue Alsacienne". Il est possible de la visiter et 2 expositions permanentes sont en place: l'une sur le Rhin (historique,faune et flore...) et l'autre plutôt axée sur la pisculture et les poissons de nos eaux (ancien matériel, aquarium...). A voir, pour les gens de passages dans la région des 3 frontières...
- EricPêcheur de lacs et rivières
Re: la Moselle du temps du poète Ausone
Dim 3 Fév 2008 - 19:02
Aux portes du Sundgau je connais un peu le secteur...
@+Eric
@+Eric
- welsPêcheur de lacs et rivières
Re: la Moselle du temps du poète Ausone
Dim 3 Fév 2008 - 21:50
il sait tout, connait tout. Expert, mais encore historien, géographe... et parfois même il prend du poissonEric a écrit:Aux portes du Sundgau je connais un peu le secteur...
@+Eric
- EricPêcheur de lacs et rivières
Re: la Moselle du temps du poète Ausone
Dim 3 Fév 2008 - 21:59
Oui j'ai toujours ma boule de cristal qui m'accompagne je suis un peu magicien
@+Eric
@+Eric
Re: la Moselle du temps du poète Ausone
Dim 3 Fév 2008 - 22:03
Et aussi un grand monsieur des smiley...moi je les kiff grave tes animations!
- EricPêcheur de lacs et rivières
Re: la Moselle du temps du poète Ausone
Dim 3 Fév 2008 - 22:07
Faut aller les chercher au bon endroit
@+Eric
@+Eric
- jean-miModérateur
Re: la Moselle du temps du poète Ausone
Dim 3 Fév 2008 - 22:41
ce poisson plaisamment désigné par un prénom latin, l’hôte des étangs, l’ennemi acharné des criardes grenouilles, le Brochet, recherche des trous obscurs dans les herbes et la vase. Sans attraits et sans usage pour nos tables, il va bouillir dans les tavernes enfumées de sa vapeur fétide.
Je vois là, optimiste que je suis, une avant première , une invitation au no-kill de sire esox, puisqu'il n'est memepas digne de la table
- EricPêcheur de lacs et rivières
Re: la Moselle du temps du poète Ausone
Dim 3 Fév 2008 - 22:49
Invitons nous à faire de même
Faut dire que c'est un poisson très odorant par rapport à d'autres...
@+Eric
Faut dire que c'est un poisson très odorant par rapport à d'autres...
@+Eric
- welsPêcheur de lacs et rivières
Re: la Moselle du temps du poète Ausone
Ven 12 Mar 2010 - 0:47
allez je remonte ce topic antique pour vous permettre de re-respirer un bon bol d'ozone, euh d'Ausone
- EricPêcheur de lacs et rivières
Re: la Moselle du temps du poète Ausone
Ven 12 Mar 2010 - 11:40
O-Zone
@+Eric
@+Eric
- EricPêcheur de lacs et rivières
Re: la Moselle du temps du poète Ausone
Ven 15 Oct 2010 - 18:48
Pour en revenir dans l'antiquité chez nous en Lorraine, la Moselle était réputée pour son abondance de poissons dont certains très nombreux comme le saumon aujourd'hui disparu Une pirogue en bois fut découverte dans la Moselle sur le territoire de la commune de Valcourt, elle est aujourd'hui visible au Musée de Toul, elle fut probablement celle d'un pêcheur Gallo-Romain des environs de l'an 150 après JC (pas le nôtre, l'autre... ), on peux la voir ICI en page 5
Les fouilles de l'antique Scarpone (aujourd'hui Dieulouard) ont restitué une assiette encore remplie d'arrêtes de poissons de l'époque du poète Ausone que l'on peux admirer au Musée du chateau de Dieulouard (on pouvait accéder au Musée que les dimanche auparavant, celà a peut-être changé depuis... ).
@+Eric
Les fouilles de l'antique Scarpone (aujourd'hui Dieulouard) ont restitué une assiette encore remplie d'arrêtes de poissons de l'époque du poète Ausone que l'on peux admirer au Musée du chateau de Dieulouard (on pouvait accéder au Musée que les dimanche auparavant, celà a peut-être changé depuis... ).
@+Eric
- welsPêcheur de lacs et rivières
Re: la Moselle du temps du poète Ausone
Sam 2 Mar 2013 - 2:05
hop, on remonte l'ami Ausone
C'est Eric qui m'y a fait penser (voir son topic esturgeon https://www.carnalor.com/t452-presence-d-esturgeons-dans-la-moselle#197690
puisqu'il semble bien que ce fameux "silure" que décrit Ausone, n'était pas un silure (non présent dans nos contrées à cette époque) mais bel et bien un ESTURGEON !
j'avais déja eu l'occasion de lire ça quelque part, et dernièrement encore en écoutant une émission radio consacrée à la Moselle et à Ausone, j'en ai eu confirmation (par un éminent spécialiste).
C'est Eric qui m'y a fait penser (voir son topic esturgeon https://www.carnalor.com/t452-presence-d-esturgeons-dans-la-moselle#197690
puisqu'il semble bien que ce fameux "silure" que décrit Ausone, n'était pas un silure (non présent dans nos contrées à cette époque) mais bel et bien un ESTURGEON !
j'avais déja eu l'occasion de lire ça quelque part, et dernièrement encore en écoutant une émission radio consacrée à la Moselle et à Ausone, j'en ai eu confirmation (par un éminent spécialiste).
Re: la Moselle du temps du poète Ausone
Sam 2 Mar 2013 - 22:15
Pour moi Ausone c'est plutôt un rêve inaccessible
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