Faut il marquer nos prises

ainsi défendre nos idées et avoir de vrai exemple concret

+1

je me sentais seul,

DU \"modéré\" cret, cela ne nous ferais pas de mal...

+1 avec Eric sur toute la ligne…
Pour tous ces questionnements, il faut laisser ça à de vrai spécialistes/scientifiques et il y en a déjà un paquet qui bossent dessus… des bureaux d’études : Dubost Environnement (Piscicopathe et Frafox ne vont pas me contredire) et Pedon Environnement sur Metz ; des labos : le LIEBE à Metz, EcoLab à Toulouse : F. Santoul bosse sur le silure (contenu stomacaux, marquage isotopique…) en collaboration avec la team82… les pécheurs pêchent et les chercheurs cherchent ! Les chercheurs mettent du matos ou des infos à la dispo des pécheurs et les pécheurs échantillonnent… et ça marche plutôt bien !
Quelques résultats intéressants : http://www.int-res.com/articles/ab2009/8/b008p137.pdf
L’info est bien souvent existante mais pas toujours facile à trouver…
Tapes « silurus glanis» sur ScienceDirect = 493 articles !
« Pikeperch » = 400 articles
« Esox lucius » = 2819 articles
Bonne lecture ;-)

Pour le radiopistage des silures et des lamproies c'est ICI (à télécharger)

Exemple de partage entre scientifiques et pêcheurs sur le Lot

@+Eric

ca fait plaisir de voir que certains département se bougent, merci pour vos liens.

Notons que les études de nos carnassiers tels que le brochets ou la perche sur la région Lorraine sont inexistantes.

Certes, laissons cela aux professionnels, mais n'y a t il pas sur notre forum des pêcheurs "professionnels"?

Communiquons avec les différents instituts cités, mais c'est aux pêcheurs de se manifester et d'exprimer ses attentes???

J'ai dans ma collec' perso des pdfs qui concernent pas mal d'études, par exemple sur la migration des brochets en rivière en période de reproduction (radiopistage)...
Ne dites pas que rien ne se fait. L'info est parfois difficile à trouver, et les résultats sont rarement communiqués gratuitement. Nuance.

No gills a écrit:J'ai dans ma collec' perso des pdfs qui concernent pas mal d'études, par exemple sur la migration des brochets en rivière en période de reproduction (radiopistage)...
Ne dites pas que rien ne se fait. L'info est parfois difficile à trouver, et les résultats sont rarement communiqués gratuitement. Nuance.

J'en suis aussi arrivé à cette conclusion... pour preuve, j'ai trouvé ce site:
http://perso.numericable.fr/dubost/images/moselle3.jpg

Un bureau d'étude, il présente ce qu'ils ont fait et de nombreuses choses pourraient nous aider mais je ne trouve nulle part leur résultat... c'est bien dommage!

Concernant le marquage, s'il existe des études bien carré, je pense qu'il serait bon d'en parler un peu plus car pour l'instant, on avance des choses que l'on pense vrai mais si l'on avait des preuves de ce que l'on avance, cela pourrait être grandement utile!

Certaines études sont consultables en ligne (à télécharger) comme ICI sur les populations de poissons dans le réservoir du Mirgenbach (Cattenom), il existe un tas de choses sur le Web, il suffit d'aller les cueillir au bon endroit ou de les demander aux bonnes personnes, bref...il faut avoir un peu le bras long

L'Institut Européen Ecologique des Récollets à Metz est en mesure également de fournir des réponses à nos questions, ils travaillent en étroite collaboration avec divers laboratoires et organismes indépendants, comparent les résultats de leurs recherches etc...

Encore une fois ce n'est pas à notre niveau, pour aller plus loin il faudra tenter de franchir des portes...

@+Eric

Bonjour à tous !
Je suis assez d'accord avec la question qui revient plusieurs fois : "marquer nos prises dans quel but ?" ... En effet, comme le souligne Esox Stradic ça n’apportera pas grand chose de savoir que tel ou tel poisson a été recapturé. A moins de savoir précisément ce que l’on veut étudier comme l’a précisé No gills.
Le monde scientifique travaille effectivement beaucoup (et de plus en plus) sur les poissons : que ce soit les Universités (dont celle de Metz localement !), l’ONEMA (avec des antennes locales de partout), les Fédés (avec là encore des antennes locales de partout), des bureaux d’études (dans ce cas ce sera toujours sur la demande d’un client … reste à savoir qui peut et/ou veut commander ce type d’études … et pourquoi pas les AAPPMA tiens, sous l’impulsion de leurs adhérents, c’est-à-dire nous ?? ... faut-il encore que le financement soit possible), des associations, les DREAL (bien que là je doute de leur engagement sur ce sujet qui relève pourtant de leurs « compétences ») et j’en passe …
Après, les résultats et bien ils sont connus, plus ou moins diffusés et faciles à « pêcher » sur le net, mais connus puisque, effectivement ils forment les connaissances de base sur les espèces (plus ou moins complètes selon l’espèce considérée évidemment). Reste à chacun de se donner les moyens d’y accéder …
Alors maintenant : aller plus loin à l’échelle locale … sur le principe OK, je trouve que c’est une excellente idée !!! Mais pour définir quoi exactement ? Si le no-kill est suffisant ?? A mon sens ça ne passe pas par le marquage des poissons … et en cherchant à diffuser les résultats d’études scientifiques ciblées sur les poissons en Lorraine je rajoute : attention aux dérives !!! Si par hasard telle ou telle étude montrait que le site X est super propice à telle espèce ou que à telle période de l’année les poissons rejoignent préférentiellement le site Y … que feraient de ces informations les pêcheurs peu scrupuleux où même des plus respectables qui resteront quoi qu’il en soit toujours poussés par l’envie de pêcher des « supers spots » ?? Vous imaginez aisément ce que je veux suggérer par là … je crois avoir lu plus haut quelque chose du genre « il faut laisser une part de rêve dans la pêche » … c’est une remarque plus que sensée je trouve !
L’idée d’une contribution de chacun à l’approfondissement des connaissances piscicoles locales reste excellente et pourrait passer par la tenue de carnet de capture qui a déjà été évoquée … même si cela nécessite de la rigueur (ce peut être réservé à une part de volontaires consciencieux), les informations qui peuvent en être tirées sont précieuses sur l’état des stocks (j’ai eu l’occasion de travailler sur ce genre de carnets pour les pêcheurs en bateau du lac du Bourget, cela fait partie intégrante du suivi scientifique de ce plan d’eau). Si des informations sur les recaptures d’individus venaient s'y ajouter ce serait sans doute un plus en effet … pour ma part l’idée d’une banque de photographies reste la plus adaptée et la reconnaissance n’est pas si difficile quand on s’y met un peu !
Le débat reste ouvert ...

D'accord avec toi Yves, et pour faire suite à notre discussion de vendredi, il suffirait déjà que l'on mette en commun toutes les données que nous autres professionnels récoltons chacun de notre côté pour nous rendre compte que nos peuplements sont bien connus.
L'apport des "halieutiques" peut peut-être nous permettre d'en savoir plus sur telle ou telle espèce sur lesquels pèsent des enjeux :

- carnassiers pour l'enjeu halieutisme et gestion du loisir
- aspe pour l'aspect dynamique de population et expansion géographique, ce poisson n'a toujours pas de statut en France
- anguille pour cause de règlement européen
- sandre, silure, poisson-chat, perche- soleils, etc.. qui figurent dans la liste des espèces invasives et qu'il convient de suivre au cas par cas.

piscicopathe a écrit:Le monde scientifique travaille effectivement beaucoup (et de plus en plus) sur les poissons : que ce soit les Universités (dont celle de Metz localement !), l’ONEMA (avec des antennes locales de partout), les Fédés (avec là encore des antennes locales de partout), des bureaux d’études

alors comment se fait-il que quand on veut trouver des trucs intéressants sur le net, c'est presque toujours des sites anglo-saxons ou allemands...

vos idées sont bonnes et effectivement plus catholiques et plus à notre portée... se serais une première bonne expérience... je salue d'ailleurs le post qui a été ouvert concernant la création d'une base de donnée commune, c'est bien un marque avec des informations concrètes de nos poissons locaux.

La mise en oeuvre est effectivement simple... il suffit de rajouter un support papier type et un stylo a notre matériel...

Définissons les paramètres clés a étudier... et en route Simone.