Stick au pain: deuxième
Dim 27 Juil 2008 - 21:11
L'original ici.
Encore une chaude journée en perspective, et sans doute des orages en fin de journée. Bon, il est 12h00, mon pain est prêt, et tout comme hier je vais pêcher au stick, mais cette fois-ci ce sera à Marly, sur une zone où le courant est lent. Il y aura donc sans doute de la plaquette, du gardon et pourquoi pas un ou deux chevesnes.
J'arrive sur les lieux sur le coup de midi et c'est le cagnard! Je vais me mettre sous un pont, le confort du pêcheur ça compte ! A l'ombre, avec une légère brise qui remonte la rivière, je suis bien. En plus ce léger vent est idéal pour pêcher au stick.
Voici quelques vues du coin:
Le fond est vraiment très faible, environ 60 cm, il est couvert de blocs de pierres et il y a aussi pas mal d'herbiers. Ca fait des années que je n'ai pas vu la Seille autant pleine d'herbiers... pas vraiment bon signe. Je vais pêcher à 10 m et laisser partir en aval sur 20 à 30m. Côté esche, j'ai du pain Chaillou et coté amorce du pain pétri (2 baguettes). Le matériel est le même que la veille, à savoir canne anglaise 3,90m, moulinet capoté rempli de 16°°, stick de 1,75g, bas de ligne en 12°° et hameçon n°16 VMC spécial anglaise.
J'amorce en arrivant et en montant le matos avec quelques noix de pain. Dès les premières coulées je décroche deux poissons, puis je prends mon premier gardon. S'en suivent ensuite quelques autres et aussi quelques plaquettes. Les perches sont en chasse et il y a du grabuge chaque fois que je lance une boulette d'amorce. Mais je n'ai pas de matériel pour pêcher aux leurres avec moi.
Je continue ma pêche et les touches s'estompent, je parviens tout de même à prendre un gros rotengle, plutôt rare dans la Seille:
Je persévère mais je suis un peu dégouté, comme d'habitude les poissons ont déserté le coup après avoir bien répondu au départ.
J'arrive quand même à toucher un gros chevesne! Un beau poisson, un peu maigre quand même par rapport à la taille de sa tête:
En l'observant de plus près, je me rends compte qu'il y a un problème. Avant que vous ne voyez la prochaine photo, je tiens à être clair sur une chose, je ne suis pas un pervers ichtyophile qui fantasme sur ses poissons.... mais jugez plutôt (dédicace à Eric):
Ce que vous voyez n'est autre que le derrière de mon chevesne... il n'y a rien qui vous choque ? C'est gros ? Ah ben ouais c'est gros ! Ca fait bien 2 cm ! Je poursuis mon investigation et je découvre le pot aux roses:
C'est quoi donc ? Et bien un bout de coquille d'anodonte qui était coincé entre ses fesses! Non, notre ami le chevesne n'a pas fait une mauvaise rencontre nocturne sur l'île du Saulcy (seuls les Messins comprendront, dédicace spéciale à Eric), mais il a bel et bien bouffé une moule d'eau douce qu'il n'a pas assez bien mastiquée et dont il n'arrivait pas à expulser certains morceaux de coquille... Voilà pourquoi le poisson n'allait pas très bien. Je le mets dans la bourriche quand même afin de voir s'il est possible d'en prendre d'autres en évitant de les apeurer avec la relache du premier capturé.
Les chasses de perches continuent et commencent à me taper sur le système. Bon, un homme désespéré a besoin de mesures désespérées. Je prends ma canne quiver avec le scion le plus raide que j'ai et j'accroche une cuillère... premier passage et première tape: raté. Deuxième passage et encore une tape manquée. Ensuite plus rien... puis une perchette qui suit ma cuillère et s'en détourne pour se planquer dans une touffe d'algue. Passage à ras de la touffe (:p) et hop! Touchée ! Voilà le monstre:
Ensuite je reprends ma pêche au pain et je fais une ablette. Je transforme mon quiver en canne au poser avec une bombe d'Arlesey de 15g, hameçon n°10 et je pique mon ablette par la gueule. A peine cinq minutes au milieu de la rivière et déjà un départ. J'attends un peu, je ferre... manqué! L'ablette est un peu écaillée mais elle vit. Je relance. Cinq minutes plus tard, départ à nouveau. J'attends un peu plus longtemps cette fois... je ferre. Le poisson s'est foutu dans des herbiers, mais il est bien là.... je mets à l'épuisette une mini moustachu:
Les touches au stick ont complètement cessé, il est temps de plier car l'orage gronde en plus au loin. Le chevesne est en train de crever dans ma bourriche, je le mets dans l'épuisette et tente une réanimation sur une zone un peu plus oxygénée, mais rien n'y fait... il sera recyclé en écrevisse sous peu... snif...
En conclusion, j'ai pu constater que le comportement des poissons est le même ici, sur un secteur au courant lent, que dans des secteurs plus oxygénés, à savoir une réponse rapide à l'amorçage, mais fugasse. La solution me semble la suivante: MO-BI-LI-TE ! Je vais tenter une pêche à roder avec amorçage minimaliste et changement de poste toutes les demie-heures. We will see...
Encore une chaude journée en perspective, et sans doute des orages en fin de journée. Bon, il est 12h00, mon pain est prêt, et tout comme hier je vais pêcher au stick, mais cette fois-ci ce sera à Marly, sur une zone où le courant est lent. Il y aura donc sans doute de la plaquette, du gardon et pourquoi pas un ou deux chevesnes.
J'arrive sur les lieux sur le coup de midi et c'est le cagnard! Je vais me mettre sous un pont, le confort du pêcheur ça compte ! A l'ombre, avec une légère brise qui remonte la rivière, je suis bien. En plus ce léger vent est idéal pour pêcher au stick.
Voici quelques vues du coin:
Le fond est vraiment très faible, environ 60 cm, il est couvert de blocs de pierres et il y a aussi pas mal d'herbiers. Ca fait des années que je n'ai pas vu la Seille autant pleine d'herbiers... pas vraiment bon signe. Je vais pêcher à 10 m et laisser partir en aval sur 20 à 30m. Côté esche, j'ai du pain Chaillou et coté amorce du pain pétri (2 baguettes). Le matériel est le même que la veille, à savoir canne anglaise 3,90m, moulinet capoté rempli de 16°°, stick de 1,75g, bas de ligne en 12°° et hameçon n°16 VMC spécial anglaise.
J'amorce en arrivant et en montant le matos avec quelques noix de pain. Dès les premières coulées je décroche deux poissons, puis je prends mon premier gardon. S'en suivent ensuite quelques autres et aussi quelques plaquettes. Les perches sont en chasse et il y a du grabuge chaque fois que je lance une boulette d'amorce. Mais je n'ai pas de matériel pour pêcher aux leurres avec moi.
Je continue ma pêche et les touches s'estompent, je parviens tout de même à prendre un gros rotengle, plutôt rare dans la Seille:
Je persévère mais je suis un peu dégouté, comme d'habitude les poissons ont déserté le coup après avoir bien répondu au départ.
J'arrive quand même à toucher un gros chevesne! Un beau poisson, un peu maigre quand même par rapport à la taille de sa tête:
En l'observant de plus près, je me rends compte qu'il y a un problème. Avant que vous ne voyez la prochaine photo, je tiens à être clair sur une chose, je ne suis pas un pervers ichtyophile qui fantasme sur ses poissons.... mais jugez plutôt (dédicace à Eric):
Ce que vous voyez n'est autre que le derrière de mon chevesne... il n'y a rien qui vous choque ? C'est gros ? Ah ben ouais c'est gros ! Ca fait bien 2 cm ! Je poursuis mon investigation et je découvre le pot aux roses:
C'est quoi donc ? Et bien un bout de coquille d'anodonte qui était coincé entre ses fesses! Non, notre ami le chevesne n'a pas fait une mauvaise rencontre nocturne sur l'île du Saulcy (seuls les Messins comprendront, dédicace spéciale à Eric), mais il a bel et bien bouffé une moule d'eau douce qu'il n'a pas assez bien mastiquée et dont il n'arrivait pas à expulser certains morceaux de coquille... Voilà pourquoi le poisson n'allait pas très bien. Je le mets dans la bourriche quand même afin de voir s'il est possible d'en prendre d'autres en évitant de les apeurer avec la relache du premier capturé.
Les chasses de perches continuent et commencent à me taper sur le système. Bon, un homme désespéré a besoin de mesures désespérées. Je prends ma canne quiver avec le scion le plus raide que j'ai et j'accroche une cuillère... premier passage et première tape: raté. Deuxième passage et encore une tape manquée. Ensuite plus rien... puis une perchette qui suit ma cuillère et s'en détourne pour se planquer dans une touffe d'algue. Passage à ras de la touffe (:p) et hop! Touchée ! Voilà le monstre:
Ensuite je reprends ma pêche au pain et je fais une ablette. Je transforme mon quiver en canne au poser avec une bombe d'Arlesey de 15g, hameçon n°10 et je pique mon ablette par la gueule. A peine cinq minutes au milieu de la rivière et déjà un départ. J'attends un peu, je ferre... manqué! L'ablette est un peu écaillée mais elle vit. Je relance. Cinq minutes plus tard, départ à nouveau. J'attends un peu plus longtemps cette fois... je ferre. Le poisson s'est foutu dans des herbiers, mais il est bien là.... je mets à l'épuisette une mini moustachu:
Les touches au stick ont complètement cessé, il est temps de plier car l'orage gronde en plus au loin. Le chevesne est en train de crever dans ma bourriche, je le mets dans l'épuisette et tente une réanimation sur une zone un peu plus oxygénée, mais rien n'y fait... il sera recyclé en écrevisse sous peu... snif...
En conclusion, j'ai pu constater que le comportement des poissons est le même ici, sur un secteur au courant lent, que dans des secteurs plus oxygénés, à savoir une réponse rapide à l'amorçage, mais fugasse. La solution me semble la suivante: MO-BI-LI-TE ! Je vais tenter une pêche à roder avec amorçage minimaliste et changement de poste toutes les demie-heures. We will see...
- EricPêcheur de lacs et rivières
Re: Stick au pain: deuxième
Dim 27 Juil 2008 - 23:16
Désolé...j'ai un peu anticipé (voir message plus haut)
Pour ton chevesne,je pense plutôt vu la faible profondeur de certains endroits,qu'il a pour une raison X pris peur et passé sur une zone de hauts-fonds ou dépassait cette coquille d'anodonte,sa forme l'empêchait de s'en débarrasser,il l'aurait avalé il se serait déchiré l'oesophage et le reste en faisant une hémorragie interne... il a du horriblement souffrir le pauvre...maintenant il a rejoint l'autre monde Encore un que je ne toucherais plus aux leurres
@+Eric
Pour ton chevesne,je pense plutôt vu la faible profondeur de certains endroits,qu'il a pour une raison X pris peur et passé sur une zone de hauts-fonds ou dépassait cette coquille d'anodonte,sa forme l'empêchait de s'en débarrasser,il l'aurait avalé il se serait déchiré l'oesophage et le reste en faisant une hémorragie interne... il a du horriblement souffrir le pauvre...maintenant il a rejoint l'autre monde Encore un que je ne toucherais plus aux leurres
@+Eric
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