Brochets aux leurres du bord en Moselle canalisée
Lun 25 Oct 2010 - 11:20
Sans chercher la polémique, j'ai l'impression qu'un topic similaire vient d'être verrouillé de façon assez abrupte, ce qui risque de décourager un nouveau membre qui ne pensait certainement pas à mal (pas de procès d'intention de ma part, je suis sûr qu'un MP lui a été envoyé pour expliquer le pourquoi du comment). D'autre part, j''estime (et ce n'est que mon opinion) que renvoyer systématiquement à des topics anciens n'apporte rien à la vie du forum. Ressusciter des discussions vieilles d'un an ou plus, si on a une question à poser, n'a que peu d'intérêt, et considérer que tout a déjà été dit me semble également assez péremptoire.
Je vais tenter de décrire ici mes observations personnelles sur ce sujet, mais j'accepte par avance une éventuelle clôture du sujet s'il est décidé dans les hautes sphères que ma bonne volonté n'apporte rien par rapport à tout ce qui a déjà été archivé.
Du brochet, dans la Moselle, il y en a encore pas mal, ne serait-ce que parce que pas mal de pêcheurs ne l'y cherchent plus vraiment.
Pêcher du bord une rivière dont la largeur dépasse la centaine de mètres, mais dont les fonds dépassent rarement 2.50-3.00 mètres, c'est pas évident. Les brochets peuvent être partout, y compris au beau milieu, et c'est assez souvent le cas (si localement quelque chose les y "fixe").
Pourtant, il n'est pas compliqué d'identifier les postes qui attirent ces poissons. Et ma brève expérience a prouvé à plusieurs reprises que de tels postes sont occupés régulièrement. Qu'un brochet se fasse prendre, un autre le remplace en quelques semaines maximum. Il peut s'agir d'une pile de pont, d'un obstacle volumineux immergé le long d'une berge, du dessous d'un arbre bordé par des herbiers, des ruines d'un ancien ouvrage aujourd'hui disparu (quelques gros blocs de pierre, parfois situés assez loin du bord), d'un groupement particulièrement volumineux de plantes aquatiques en bordure d'un haut fond, d'une large plage de sable en pente très douce plantées de quelques massifs de plantes suivie immédiatement d'un simili "tombant"... Finalement, la rivière n'est pas différente des eaux closes : les bons postes tiennent leur promesse et il suffit de les identifier, souvent au hasard d'une capture inattendue, puis d'y revenir régulièrement.
Le choix des leurres me semble surtout dicté par la configuration du poste à prospecter et la couche d'eau visée. Tout est susceptible de marcher ou presque, mais certaines techniques sont proscrire en fonction de la profondeur et de la nature du fond. C'est en perdant des leurres qu'on finit par comprendre ce qui passe et ce qui ne passe pas.
Quand un leurre a marqué, alors que beaucoup d'autres pas, faut s'y tenir, même si on ne comprend pas toujours pourquoi. Un leurre qui donne des résultats continue d'en donner pendant plusieurs jours, et même souvent une semaine ou deux, sur un spot donné ou à proximité, mais également sur différents spots testés les uns après les autres. Je n'ai pas d'expérience du "leurre du jour", un leurre qui marche bien un jour mais ne donne rien le lendemain ni les jours qui suivent sur le même parcours (avec des conditions de lumière assez similaires). Par contre j'ai souvent remarqué (en allant à la pêche tous les deux jours en moyenne, parfois plusieurs jours d'affilée mais toujours en sessions assez courtes), qu'un truc particulier peut bien marcher un certain temps.
Je vais tenter de décrire ici mes observations personnelles sur ce sujet, mais j'accepte par avance une éventuelle clôture du sujet s'il est décidé dans les hautes sphères que ma bonne volonté n'apporte rien par rapport à tout ce qui a déjà été archivé.
Du brochet, dans la Moselle, il y en a encore pas mal, ne serait-ce que parce que pas mal de pêcheurs ne l'y cherchent plus vraiment.
Pêcher du bord une rivière dont la largeur dépasse la centaine de mètres, mais dont les fonds dépassent rarement 2.50-3.00 mètres, c'est pas évident. Les brochets peuvent être partout, y compris au beau milieu, et c'est assez souvent le cas (si localement quelque chose les y "fixe").
Pourtant, il n'est pas compliqué d'identifier les postes qui attirent ces poissons. Et ma brève expérience a prouvé à plusieurs reprises que de tels postes sont occupés régulièrement. Qu'un brochet se fasse prendre, un autre le remplace en quelques semaines maximum. Il peut s'agir d'une pile de pont, d'un obstacle volumineux immergé le long d'une berge, du dessous d'un arbre bordé par des herbiers, des ruines d'un ancien ouvrage aujourd'hui disparu (quelques gros blocs de pierre, parfois situés assez loin du bord), d'un groupement particulièrement volumineux de plantes aquatiques en bordure d'un haut fond, d'une large plage de sable en pente très douce plantées de quelques massifs de plantes suivie immédiatement d'un simili "tombant"... Finalement, la rivière n'est pas différente des eaux closes : les bons postes tiennent leur promesse et il suffit de les identifier, souvent au hasard d'une capture inattendue, puis d'y revenir régulièrement.
Le choix des leurres me semble surtout dicté par la configuration du poste à prospecter et la couche d'eau visée. Tout est susceptible de marcher ou presque, mais certaines techniques sont proscrire en fonction de la profondeur et de la nature du fond. C'est en perdant des leurres qu'on finit par comprendre ce qui passe et ce qui ne passe pas.
Quand un leurre a marqué, alors que beaucoup d'autres pas, faut s'y tenir, même si on ne comprend pas toujours pourquoi. Un leurre qui donne des résultats continue d'en donner pendant plusieurs jours, et même souvent une semaine ou deux, sur un spot donné ou à proximité, mais également sur différents spots testés les uns après les autres. Je n'ai pas d'expérience du "leurre du jour", un leurre qui marche bien un jour mais ne donne rien le lendemain ni les jours qui suivent sur le même parcours (avec des conditions de lumière assez similaires). Par contre j'ai souvent remarqué (en allant à la pêche tous les deux jours en moyenne, parfois plusieurs jours d'affilée mais toujours en sessions assez courtes), qu'un truc particulier peut bien marcher un certain temps.
Re: Brochets aux leurres du bord en Moselle canalisée
Lun 25 Oct 2010 - 13:42
Aucune polémique à chercher ,car No Gills, tes observations sont dignes d'un pêcheur ayant un très bon" sens de l'eau" et ,qui plus est, en rivière canalisée où la pêche du bord est parfois difficile et déroutante
- EricPêcheur de lacs et rivières
Re: Brochets aux leurres du bord en Moselle canalisée
Lun 25 Oct 2010 - 16:58
Et comme d'habitude, prospectez les entrées de ports, dans le port lui-même s'il n'est pas interdit à la pêche et insistez le long des bateaux et autres péniches amarrées en privilégiant la poupe (partie arrière), normal...celle-ci comporte des éléments qui peuvent retenir les poissons (hélices, gouvernail), c'est une astuce de compétiteur
Pensez aussi à prospecter (quand c'est possible) les îles, certaines sont accessibles à partir d'un pont, nul besoin de barque, l'amont est à privilégier par niveau normal, les pointes amont et aval constituent des zones de sable ou graviers peu profondes avec de la végétation aquatique (cornifles, nénuphards, potamots etc...) retenant la blanchaille, les brochets ne se tiennent non loin de là, par eaux fortes ou à la décrue (meilleur), c'est l'aval qu'il faudra prospecter
Les tributaires (ruisseaux ou égoûts) quand il y en a sur votre parcours sont d'excellents postes de chasses (eaux parfois plus chaudes en hiver, apport de nourritures, eau plus colorée débitant dans l'eau claire du fleuve).Dans la même optique prospectez les jonctions de rivières, voir la jonction rivière mère et son bras-mort (il n'est pas inutile de préciser qu'il faut essayer également les bras-morts quand l'accès du bord le permet=pas facile partout).
Les crues charrient des arbres morts, repérez-les et pêchez-les avant qu'ils ne soient retirés pour la navigation, ils font d'excellents postes de tenues.
Les endroits bétonnés, aussi curieux que celà puisse paraître il y a fort à parier que des brochets s'y trouvent...en effet il y a souvent des paleplanches métalliques de renfort des mousses s'y fixent ou prolifèrent également des larves d'insectes aquatiques attirant les poissons blancs notement des gardons.Le long des fleuves dans les courbes on peux rencontrer des plaques de béton appelées "boîtes à oeufs", nom porté en raison de leur structure alvéolaire, elles sont mises là pour consolider les berges, au cours du temps par l'action des crues, du courant du passage répété des péniches celle-ci viennent s'empiller les une sur les autres en offrant des postes fantastiques pour les gros spécimens, quand il y a du courant on peu repérer un "accident du fond" par la présence d'un remous en surface, ces endroits sont de véritables pièges à leurres et sont souvent recouverts de moules dressènes très coupantes.
@+Eric
Pensez aussi à prospecter (quand c'est possible) les îles, certaines sont accessibles à partir d'un pont, nul besoin de barque, l'amont est à privilégier par niveau normal, les pointes amont et aval constituent des zones de sable ou graviers peu profondes avec de la végétation aquatique (cornifles, nénuphards, potamots etc...) retenant la blanchaille, les brochets ne se tiennent non loin de là, par eaux fortes ou à la décrue (meilleur), c'est l'aval qu'il faudra prospecter
Les tributaires (ruisseaux ou égoûts) quand il y en a sur votre parcours sont d'excellents postes de chasses (eaux parfois plus chaudes en hiver, apport de nourritures, eau plus colorée débitant dans l'eau claire du fleuve).Dans la même optique prospectez les jonctions de rivières, voir la jonction rivière mère et son bras-mort (il n'est pas inutile de préciser qu'il faut essayer également les bras-morts quand l'accès du bord le permet=pas facile partout).
Les crues charrient des arbres morts, repérez-les et pêchez-les avant qu'ils ne soient retirés pour la navigation, ils font d'excellents postes de tenues.
Les endroits bétonnés, aussi curieux que celà puisse paraître il y a fort à parier que des brochets s'y trouvent...en effet il y a souvent des paleplanches métalliques de renfort des mousses s'y fixent ou prolifèrent également des larves d'insectes aquatiques attirant les poissons blancs notement des gardons.Le long des fleuves dans les courbes on peux rencontrer des plaques de béton appelées "boîtes à oeufs", nom porté en raison de leur structure alvéolaire, elles sont mises là pour consolider les berges, au cours du temps par l'action des crues, du courant du passage répété des péniches celle-ci viennent s'empiller les une sur les autres en offrant des postes fantastiques pour les gros spécimens, quand il y a du courant on peu repérer un "accident du fond" par la présence d'un remous en surface, ces endroits sont de véritables pièges à leurres et sont souvent recouverts de moules dressènes très coupantes.
@+Eric
Re: Brochets aux leurres du bord en Moselle canalisée
Jeu 28 Oct 2010 - 22:15
Oui, les palplanches et les berges maçonnées, c'est pas mal en général, mais en l'absence de "creux" dans la berge ou d'obstacle massif au fond, on peut chercher sur des centaines de mètres sans résultat par endroit... Là ils font comme les perches et les sandres, ils y viennent mais ne s'y fixent pas, ils patrouillent. Sur les endroits avec pas mal de courant, ils ne restent pas ; ils remontent et descendent le courant en cherchant les blancs qui font pareil.
À propos du courant, sur la Moselle y a ce qu'il faut, et les brochets s'y plaisent bien. Les quatre ou cinq derniers que j'y ai fait se tenaient bien dans le jus, pas dans des zones en retrait mais bien dedans, et pas au bord.
À propos du courant, sur la Moselle y a ce qu'il faut, et les brochets s'y plaisent bien. Les quatre ou cinq derniers que j'y ai fait se tenaient bien dans le jus, pas dans des zones en retrait mais bien dedans, et pas au bord.
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